LE QUEBEC



Un peu de géographie.

Le Québec est bordé au nord par la baie d'Ungava et le détroit d'Hudson, à l’ouest par la baie d'Hudson, la baie James et l’Ontario, au sud par les États américains du Maine, du New Hampshire, du Vermont et de New York, et à l’est par le Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador (district du Labrador) et le golfe du Saint-Laurent. Il est entièrement traversé par la voie maritime du Saint-Laurent qui le relie aux Grands Lacs et à l’océan Atlantique. Sa capitale est Québec et sa métropole Montréal.

superficie de 1 542 056 km2

Le Québec comptait une population de près de 7 750 000 habitants en 2008, composée de divers groupes linguistiques et socio-culturels, dont onze nations autochtones. Sa langue officielle est le français (québécois, de facto)

Fort de son identité propre, le Québec est la principale société d'Amérique française. Soucieux de son patrimoine culturel, il noue des liens historiques consubstantiels à l'Acadie.



JACQUES CARTIER son histoire.






Il épouse en 1520 Caterine, la fille de Jacques des Granches, le connétable de Saint-Malo, un mariage qui améliore grandement sa condition sociale. Certains historiens avancent qu'il aurait pu se rendre à Terre-Neuve accompagnant une campagne de pêche, car la région était connue des pêcheurs basques et bretons. D'autres imaginent, se basant sur sa connaissance du portugais - il servira à plusieurs occasions d'interprète lors de sa retraite - et sur les fréquentes comparaisons dans ses mémoires de voyage entre les Amérindiens de la Nouvelle-France et brésiliens, qu'il aurait pu naviguer sous pavillon dieppois à l'occasion de l'un des voyages d'exploration de la côte brésilienne par la flotte normande.

En 1532, alors qu'une guerre éclate entre la couronne du Portugal et les armateurs normands au large du Brésil, il est présenté à François Ier par Jean Le Veneur, abbé du Mont-Saint-Michel. Appuyé par le roi, il effectue trois voyages vers l'Amérique du Nord entre 1534 et 1542, espérant trouver un passage du Nord-Ouest pour l'Asie.


Son premier voyage (1534)

Réplique, à la Tour Solidor (Saint-Malo), de la croix érigée par Jacques Cartier à Gaspé le 24 juillet 1534Triton et le Goéland, il explore minutieusement le golfe du Saint-Laurent et, le vendredi 24 juillet, met pied à terre, plante une croix de trente pieds et revendique la baie de Gaspé pour le roi de France. Là, il rencontre des Iroquoiens du Saint-Laurent venus sur les rives du fleuve en campagne de pêche et qui l'accueillent plus ou moins contre leur gré.


Le deuxième voyage (1535-1536)

Commémoration du départ de Jacques Cartier sur le sol de la cathédrale Saint-Vincent à Saint-MaloLe deuxième voyage a lieu en 1535-1536, cette expédition compte trois navires, la Petite Hermine, l'Emerillon et la Grande Hermine, la nef de Cartier et quinze mois de vivres ont été prévus.

Les deux Amérindiens attirés et amenés par Cartier sont du voyage et parlent maintenant français. Il remonte alors le cours du Saint-Laurent, découvre qu'il navigue sur un fleuve lorsque l'eau devient douce. À l'Isle-aux-Coudres, le 7 septembre, devant Stadaconé, on retrouve Donnacona.

Le chef essaie de dissuader les Français de remonter le fleuve plus avant, il veut s'assurer du monopole du commerce. Cartier refuse, libère les fils du chef, il le fera sans interprète. Une partie des hommes restent et installent un campement, c'est l'origine de la ville de Québec. Cartier continue à remonter le fleuve sur l'Emerillon, mais bientôt son tirant d'eau lui interdit de poursuivre au-delà du lac Saint-Pierre.


Visite Hochelaga


Le 2 octobre de l’an 1535, Jacques Cartier et sa troupe arrivait à proximité de Hochelaga. La nuit arrivée, il se retira avec ses hommes à bord des barques. Tôt, le matin du 3 octobre, avec ses gentilhommes et vingt mariniers armés, il entreprit à pied le chemin de Hochelaga sur une voie bien aménagée. Marchant ainsi deux lieues (environ six milles), Jacques Cartier put enfin apercevoir Hochelaga entourée d’une montagne et de terres cultivées pleines de blé. Il décrivit ainsi le paysage entourant Hochelaga.

On continue en chaloupes et bientôt Cartier arrive au-devant d'un village iroquoien du Saint-Laurent, Hochelaga au sein du Mont Royal, montagne qui donnera naissance à Montréal. La bourgade est entourée d'un rempart de bois circulaire, ouvert d'une seule porte d'accès et compte une cinquantaine de maisons communautaires. Le chef du village affirme que l'on peut continuer à remonter le fleuve vers l'ouest durant trois lunes et de la rivière des Outaouais se diriger vers le nord et pénétrer dans un pays où on trouve de l'or. Après cette visite d'un jour, les Français rebroussent chemin et retournent à Stadaconé où se trouve maintenant le fort Sainte-Croix.

Les rapports avec les Iroquoiens du Saint-Laurent sont bons, malgré quelques disputes sans gravité, qui ne dégénèrent jamais en violence. Cartier découvre cependant les premiers scalps dans la maison de Donnacona. Il y goûte aussi le tabac qu'il n'apprécie guère. L'hiver de l'Amérique du Nord arrive et surprend les Français, le fleuve gèle et emprisonne les navires. Cartier et ses hommes hivernent près de la rivière Sainte-Croix (maintenant la rivière Saint-Charles à Québec). Les hommes souffrent du scorbut, les Iroquoiens sont frappés aussi, des Français meurent tandis que les Amérindiens s'en tirent beaucoup mieux. Cartier, épargné, découvre que les Iroquoiens du Saint-Laurent se soignent avec une préparation de feuilles de cèdre blanc. Il applique le traitement à ses hommes et bientôt les guérisons se multiplient. En avril, Cartier s'empare de Donnacona, de ses deux fils et de sept autres Iroquoiens, puis profitant du dégel, met le cap sur la France, abandonnant la Petite Hermine hors d'usage. Après être passé aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon, il retourne à Saint-Malo en juillet 1536 croyant avoir exploré la partie de la côte orientale de l'Asie.

Le Lieu historique national Cartier-Brébeuf commémore cet hivernage de Jacques Cartier.


Le troisième voyage (1541-1542)


Donnacona qui a compris ce que cherchent les Français, de l'or, des gemmes, des épices, leur fait la description qu'ils veulent entendre, celle du riche royaume de Saguenay, et François Ier, bien qu'occupé par les menaces de Charles Quint, se laisse convaincre de lancer une troisième expédition avec pour instructions d'implanter une colonie.

L'organisation de l'expédition est confiée à Jean-François de la Rocque de Roberval, un homme de cour, ce que Cartier n'est pas. Il ne sera cette fois que le second de Roberval. La colonisation et la propagation de la foi catholique deviennent les deux objectifs. Donnacona meurt vers 1539, comme d'autres Iroquoiens du Saint-Laurent, les autres se sont mariés, aucun ne reviendra. On prépare l'expédition, arme cinq navires, embarque du bétail, libère des prisonniers pour en faire des colons. Roberval prend du retard dans l'organisation et Cartier s'impatiente puis décide de s'engager sur l'océan sans attendre. Après une traversée calamiteuse, il arrive enfin sur le site de Stadaconé en août 1541 après trois ans d'absence. Les retrouvailles sont chaleureuses malgré l'annonce du décès de Donnacona, puis les rapports se dégradent et Cartier décide de s'installer ailleurs.

Il fait édifier le fort de Charlesbourg-Royal au confluent du Saint-Laurent et la rivière du Cap Rouge pour préparer la colonisation. Bientôt, l'hiver arrive et Roberval est toujours invisible avec le reste de l'expédition. En attendant, il accumule l'or et les diamants qu'il négocie avec les Iroquoiens du Saint-Laurent qui disent les avoir ramassés près du camp. En 1542, il lève le camp, retrouve Roberval à Terre-Neuve. Malgré l'ordre que ce dernier lui donne de rebrousser chemin et de retourner sur le Saint-Laurent, Cartier met le cap vers la France.

Aussitôt arrivé, il fait expertiser le minerai et apprend qu'il ne rapporte que de la pyrite et du quartz sans valeur. Sa mésaventure sera à l'origine de l'expression « faux comme des diamants du Canada ».

Déçu, il se retire dans son manoir de Limoëlou, près de Saint-Malo ; considéré comme un sage, on le consulte parfois et on met à profit ses connaissances du portugais. Il succombe de la peste qui frappe la ville en 1557. Ses restes, retrouvés en 1944, reposent, depuis, dans la cathédrale de Saint-Malo.



LE DRAPEAU

Le fleurdelisé :
drapeau québécois depuis 50 ans.


L’Union Jack :
drapeau de l’Angleterre

l y a cinquante ans, le 21 janvier 1948, à 15 heures, le drapeau fleurdelisé remplaçait l’Union Jack sur la tour de l’hôtel du Parlement, à Québec. Un décret du gouvernement du premier ministre Maurice Duplessis l’avait choisi, le matin même, comme emblème officiel du Québec. Ce jeune drapeau est cependant l’héritier d’une longue lignée. Conçu en 1902, sous l’inspiration d’une bannière découverte en 1848 qui, elle, remémorait un fait d’armes de 1758, il nous reporte aux lis des rois de France que l’on reconnaissait déjà aux environs de l’an mille.


C’est Louis VII, roi de 1137 à 1180, qui choisit pour l’étendard royal la couleur bleue semée de fleurs de lis d’or. Celles-ci seront plus tard réduites au nombre de trois sur la bannière qui accompagnera au combat tous les rois de France jusqu’à Henri IV (1589-1610).


À Gaspé, le 24 juillet 1534, Jacques Cartier plante une croix portant l’écu à fleurs de lis. Sur son navire flotte le pavillon de la nation française, rouge comme l’oriflamme de Saint-Denis. Sa croix blanche rappelle celle que les soldats cousaient sur leur cotte d’armes, pour s’identifier, depuis l’époque des croisades.


Un nouveau pavillon français, celui des navires de commerce, accompagne Champlain lorsqu’il remonte le Saint-Laurent pour la première fois, en 1603. Les vaisseaux du roi, quant à eux, utilisent alors le pavillon tout blanc.




Le drapeau fut adopté par le gouvernement du Québec pendant le mandat du gouvernement de Maurice Duplessis. Il fut élevé le 21 janvier 1948 à 15 heures, heure locale, au parlement provincial de la ville de Québec.

La description héraldique du drapeau est « d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys du même ».
À noter qu'en héraldique, "l'azur" correspond au bleu et "l'argent" au blanc.

La croix en tant que symbole de la foi chrétienne est quasiment universelle à travers le monde et constitue l'un des symboles les plus fréquemment utilisés sur les drapeaux à travers le monde. L'utilisation sur les drapeaux français de la croix blanche sur fond azur remonte au moyen-âge ; les drapeaux utilisés par les premiers explorateurs français en Amérique du Nord étaient également frappées de croix blanches.


Blason de la maison royale de France Les fleurs de lys sont depuis longtemps l'un des symboles des rois de France. En ce sens, Jacques Cartier fit possiblement flotter un drapeau fleurdelysé lors de son arrivée au Canada. Aussi, la croix qu'il planta à Gaspé portait le blason de la maison royale de France, soit un écu bleu orné de trois fleurs de lys dorées. Toutefois, les fleurs de lys sur le drapeau du Québec ne sont pas les mêmes que celles sur le blason royal français (le doré renvoie aux Capétiens directs). Elles se distinguent par leur couleur blanche (couleur du Royaume de France à l'époque où fut colonisée la Nouvelle-France) et constitue ainsi une caractéristique distinctive des francophones d'Amérique. Les fleurs de lys du drapeau québécois ne symbolisent pas pour autant l'attachement à la monarchie française. Ayant pour ancêtres celles se trouvant sur le « Carillon », elles représenteraient plutôt la Vierge Marie.

Comme pour le « Carillon », la couleur bleue symbolisait également à l'origine la Vierge Marie, mais il est à noter que le bleu du drapeau est devenu nettement plus foncé au fil des années ; le bleu associé à Marie est traditionnellement beaucoup plus pâle, voire carrément bleu ciel.


Historique


Le désir des Canadiens français de la province pour un drapeau distinct précède la confédération canadienne. Lors des insurrections de 1837-1838 et de la proclamation de la très éphémère République du Bas-Canada, le drapeau des patriotes, composé de trois bandes horizontales verte, blanche et rouge, fut brandi. Il fut par la suite adopté par la Société Saint-Jean-Baptiste. Le tricolore français était également souvent utilisé au Québec dans les premières années après la confédération canadienne.


Le Carillon L'ancêtre du fleurdelisé moderne fut créé par Elphège Filiatrault, un prêtre de Saint-Jude, dans le diocèse de Saint-Hyacinthe. Appelé le Carillon, il ressemblait au drapeau moderne sauf que les fleurs de lys étaient aux quatre coins pointant vers l'intérieur. Il s'était inspiré d'une bannière qui n'avait pas de croix et portait la figure de la Vierge Marie au centre, la Bannière de Carillon. L'abbé Elphège Filiatrault en eu l'idée suite à un défilé de la Saint-Jean Baptiste le 24 juin 1848. Les Québécois avaient alors défilé avec beaucoup d'émotion derrière la bannière qui aurait été portée par la milice canadienne française à la victoire de Bataille de Fort Carillon (maintenant Ticonderoga, New York) du général Louis-Joseph de Montcalm. Le Carillon fut élevé le 26 septembre 1902 et est préservé à Saint-Hyacinthe, dans des archives.

Une variante du drapeau d'Elphège Filiatreault qui fut beaucoup utilisé était frappé d'un sacré-cœur en son centre ; on l'appelait le Carillon-Sacré-Cœur. Ce drapeau fut adopté par la société Saint-Jean Baptiste comme drapeau officiel des canadiens français.

Les cinquante ans du drapeau fleurdelisé
Audrey Miller, 28 juillet 1998

Le drapeau du Québec fête son cinquantième anniversaire en 1998.

La fleur de lys remonte au roi Louis VII de France qui, entre 1137 et 1180, a choisi comme emblème royal la couleur bleue parsemée de fleurs de lis d’or. Puis, quand Jacques Cartier est arrivé au Québec, sur son bateau flottait un drapeau rouge avec une croix blanche. Quand Champlain revient plus tard, vers 1603, pour fonder la ville de Québec, il apporte avec lui le même drapeau, mais cette fois de couleur bleue. Plusieurs années après, lors du défilé du 24 juin 1848, un nouveau rectangle de tissu est déployé, celui-là même qui est l’ancêtre direct de notre drapeau actuel. Il est de couleur bleue, surmonté de petites fleurs de lis blanches et d’armoiries. Vers 1855 cependant, Québec accueille le premier navire français à remonter le fleuve depuis 1760 et cet événement fait que les Canadiens français vont adopter le drapeau bleu-blanc-rouge de la France pendant un certain temps. Au début du 20è siècle, plusieurs projets de drapeau sont proposés. Le curé de St-Jude, près de St-Hyacinthe, apporte le dessin d’un drapeau qui ressemble vraiment à celui qu’on connaît. Il est bleu pâle, possède une croix blanche, mais la seule différence notable est que les quatre fleurs de lis sont tournées de différents côtés, plutôt que d’être toutes placées droites comme aujourd’hui.

C’est dont il y a cinquante ans, le 21 janvier 1948, que le drapeau fleurdelisé remplace officiellement au Parlement l’Union Jack de la Grande-Bretagne sous le gouvernement de Maurice Duplessis.



ARMOIRIES




La composition des premières armoiries du Québec (1868) utilisait les fleurs de lis pour souligner l'origine française de la majorité de la population, le «léopard», ou lion passant or sur fond rouge pour rappeler les liens du Québec avec la Grande-Bretagne et, finalement, un rameau de trois feuilles d'érable, la feuille d'érable étant décrite comme un symbole propre au Haut et au Bas-Canada.

À la suite de diverses propositions exprimées, le gouvernement se dota en 1939 d'armoiries reflétant l'histoire politique du Québec: le régime français (fleurs de lis or sur fond bleu), le régime britannique (léopard or sur fond rouge) et la période canadienne (rameau de feuilles d'érable). Il est à noter que, contrairement aux usages suivis par les autres membres de la fédération canadienne, le Québec se dota d'armoiries sans avoir recours aux autorités britanniques.

Tiercé en fasce; d'azur, à trois fleurs-de-lis d'or; de gueules, à un léopard d'or, armé et lampassé d'azur; d'or, à une branche d'érable à sucre à triple feuille de sinople, aux nervures du champ. Timbré de la couronne royale. Sous l'écu, un listel d'argent bordé d'azur portant la devise JE ME SOUVIENS.

Son origine



En concevant en 1883 les plans du Palais législatif de Québec (aujourd'hui l'Assemblée nationale), Eugène-Étienne Taché (1836-1912), architecte et sous-ministre des Terres de la Couronne, fit graver dans la pierre, sous les armes du Québec qui apparaissent au-dessus de la porte principale du parlement, la devise Je me souviens. Elle fut utilisée et désignée comme la devise du Québec durant plusieurs décennies. L'adoption en 1939 de nouvelles armoiries du Québec sur le listel desquelles elle figure, raffermit son caractère officiel.



Sa signification

En l'absence de textes où Eugène-Étienne Taché expliquerait ses intentions, c'est en se plaçant dans le contexte où il a créé cette devise qu'on peut en comprendre la signification. Taché a conçu la décoration de la façade de l'hôtel du Parlement comme un rappel de l'histoire du Québec. Il en a fait un véritable Panthéon. Des bronzes y représentent les Amérindiens, les explorateurs, les missionnaires, les militaires et les administrateurs publics du Régime français, ainsi que des figures du Régime anglais, comme Wolfe, Dorchester et Elgin. D'autres éléments décoratifs évoquent des personnages ou des épisodes du passé et Taché avait prévu de l'espace pour les héros des générations à venir. La devise placée au-dessus de la porte principale résume les intentions de l'architecte : Je me souviens... de tout ce que cette façade rappelle.







Les peuples utilisent différents symboles pour affirmer leur identité : drapeaux, armoiries, emblèmes, sceaux, etc. Le drapeau figure d'emblée au premier rang pour ce qui est du pouvoir évocateur, ce qui explique que dans tous les pays on lui accorde égards et honneurs.

Ce pouvoir évocateur repose largement sur la capacité qu'il acquiert au fil du temps de rassembler une communauté autour d'aspirations communes et de symboliser l'identité même de cette communauté.






EMBLEMES

La Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec, sanctionnée le 5 novembre 1999, rassemble en un même document les différentes dispositions législatives relatives aux emblèmes.

Il y a au Québec trois emblèmes officiels :

le bouleau jaune, l'iris versicolore et le harfang des neiges.

L'Assemblée nationale du Québec a adopté l'Iris versicolore comme emblème floral du Québec

L'iris est une fleur indigène printanière qui se déploie sur plus de la moitié du territoire québécois, de la vallée du Saint-Laurent jusqu'aux rives de la Baie-James.

Par l'adoption de ce nouvel emblème l'Assemblée nationale du Québec a consacré la reconnaissance de notre patrimoine floral indigène. L'Iris versicolore vient ainsi remplacer le lys blanc de jardin qui avait été adopté au début des années soixante. Le lys blanc, à titre de symbole héraldique est et demeurera le symbole ornant notre drapeau national. Mais à titre d'emblème floral, il ne peut remplir sa fonction symbolique puisque le lys blanc de jardin est une plante méditerranéenne qu'on ne retrouve pas au Québec à l'état sauvage. La loi adoptée par l'Assemblée nationale donne suite aux revendications maintes fois exprimées par les botanistes et les horticulteurs et vient, de plus, consacrer un choix populaire très répandu puisque l'Iris versicolore est présent dans un très grand nombre de jardins québécois.



Adoptée à l'automne 1999, la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec consacre l'iris versicolore (Iris versicolor Linné) comme nouvel emblème floral québécois.



Par la variété et l'harmonie des couleurs de sa fleur, l'iris versicolore illustre parfaitement la diversité culturelle du Québec. Il souligne par ailleurs l'importance de l'eau et des milieux humides pour l'équilibre de la nature




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