Dimanche matin j'entends quelqu'un retendre les sangles (Bernard je suppose!), puis des frottements devant ma porte : c'est Augustin qui a dégelé les marches de leur caravane et qui s'attaque à celles du camion.

Gabrielle et Hubert sont déjà dehors, en combinaison de ski, prêts à profiter de cette neige qui, cette fois, va bien tenir !

Didier, pour sa part, est en train de "balayer" le toit du petit chapiteau car s'il y a trop de neige, le poids peut le faire craquer.


Cette nuit d'ailleurs c'est Hélène qui s'est réveillée et a vu la neige : elle l'a réveillé et il est sorti pour vérifier, prenant au passage cette photo du chapiteau dans la nuit :

Didier enlèvera également du petit chapiteau un énoooorme morceau de glace, qui doit faire plus d'un mètre de long sur trente de large, et une quinzaine de centimètres d'épaisseur (à voir un peu plus loin)
Hélène déneige aussi... le dessus de leur auvent !

Je pars faire un tour de chapiteau et croise tout d'abord Carole avec ses chiens.

Je tombe ensuite sur Yann et Jean, bientôt rejoints par Bastian. Je leur demande s'ils ont vu Pierre-Yves ce matin, ils me répondent qu'il doit encore dormir. C'est là que germe l'idée dans leurs esprits : "Et si on l'attaquait ?!" Ni une ni deux, voilà les grands gamins en train de lancer des boules de neige sur sa caravane, et lui qui sort pour contre-attaquer.






Ces photos feront bien rire les enfants lorsqu'ils les verront, et Hubert écrira dans son cahier de vie "Hier il a neigé et les adultes sont devenus des enfants" !
Je continue mon tour de chapiteau , prenant en photo au passage le tableau électrique qui ainsi me fait penser à une grosse pieuvre.

Jean tiendra à poser dans la neige avec sa princesse : pensez-vous que sa relation à sa caravane soit pathologique ?... Je commence à me poser la question ! XD

Un peu plus loin, la table devant la caravane de Bastian nous montre bien l'épaisseur de neige.

Les divers tuyaux et câbles sont recouverts eux aussi, on les devine à peine.

Bernard s'active avec son balai pour faire des allées entre les caravanes, les camions et le chapiteau.

Je le lui emprunterai ensuite pour faire la même chose de mon camion au chapiteau : et voilà le travail !

Bientôt, le campement sera parcouru de tout un réseau de petits chemins. Ils sont organisés ces Morallès !



Pendant ce temps, les enfants ont commencé un bonhomme de neige, avec la neige dégagée par Didier, qui a été mise dans une grande poubelle : un "château de neige" géant ! La classe !


Les enfants s'activent pour le faire grossir, ce qui les occupera une bonne partie de la journée.



Marius n'est pas en reste : mais qui est ce petit esquimau, au loin ?


Pour lui, la neige est une sacré nouveauté !


Pour moi pas vraiment, mais elle conserve son côté magique. Quelle joie d'être la première à marcher sur le manteau neigeux qui craque sous les pas...

Image marrante de cette journée : une voiture qui a glissé et qui s'est retrouvée à cheval sur les marches. Je n'ai toujours pas compris ce qu'il était venu faire par là, mais bon...


Les enfants, après leur bonhomme de neige, se mettent à travailler sur un autre projet : construire un igloo ! Ils commencent à faire des briques moulées dans un petit bac en plastique mais il ne survivra pas longtemps.


Il leur faut du solide, ils prennent donc une grosse casserole et c'est reparti ! A la fin de la journée leur igloo est bien avancé, ils le termineront demain.


Et le bonhomme de neige est habillé ! (sur sa droite, vous voyez donc le glaçon géant enlevé du petit chapiteau)

Pour ma part, la journée passe encore trop vite : la vie quotidienne sans eau est chronophage et avec Marius c'est impossible de travailler. J'abandonne donc l'idée de faire un gâteau pour après le spectacle, et je resterai dans mon camion pour bosser.
C'est drôle, cette période me rappelle celle de l'année dernière au Mans : on vit reclus, on s'occupe uniquement de ses besoins vitaux, on retrouve quelque chose de très basique. De l'eau, du chauffage, de la nourriture, et de quoi assurer l'hygiène. Heureusement d'ailleurs qu'il y a une douche dans les bâtiments d'à côté ! Mais en vivant comme ça on comprend bien comme les progrès techniques nous ont permis d'évoluer, de réfléchir, de créer... toutes choses qui deviennent fort difficiles quand le quotidien prend tout le temps libre.
J'arriverai quand même à me dégager un peu de temps pour faire mon blog, mais ce soir encore je ne me coucherai pas avant minuit ! Allez, dernière petite photo du campement sous la neige, juste pour le plaisir :