Grand événement jeudi pour Firmin, à qui j'offre un petit cadeau... L'idée m'est venue mercredi en faisant les courses : un stylo-plume de grand !

Bien entendu Firmin est ravi, il est marrant quand quelque chose lui fait plaisir comme ça, il a un grand sourire scotché au visage. Je le laisse expérimenter librement et il est très content de venir m'expliquer qu'il a compris tout seul comment tenir la plume. Je recopie ici le texte qu'il m'a dicté pour son cahier de vie, qui m'a bien fait rire : "Céline m'a offert un stylo-plume avec une boîte de six cartouches d'encre. Nous n'avons pas encore fait de travail avec mais je crois que nous allons bientôt en faire un. Je l'ai essayé sur une feuille : j'ai compris qu'il fallait mettre la plume bien droite. Si on la met sur le côté ça ne marche pas."
Et l'illustration qui va avec (réalisée au stylo-plume bien entendu), dont il m'a donné l'explication : en haut à gauche, un porte-monnaie, en bas le stylo-plume, la boîte de cartouches et une cartouche sortie, et au-dessus l'explication de la bonne tenue de la plume, avec les légendes "oui" et "non".

Autre événement : pendant que nous sommes en récréation Marius fait son premier essai aux élastiques, et ça a l'air de bien lui plaire ! Je remercie au passage Léon pour les photos suivantes car c'est lui qui a tenu le rôle du reporter photo :

Le soir nous profitons du beau temps et du soleil pour prendre un thé dehors, avec un joli soleil couchant. C'est fou comme le soleil fait du bien et met immédiatement de bonne humeur.

Je me mets ensuite au boulot : plus moyen de reculer, nous avons besoin des cours du CNED d'Augustin, qui arriveront en retard et dont je dois imprimer une partie. Je fais le minimum vital (une séquence, c'est-à dire environ deux semaines et demie de travail), mais ça fait déjà un bon paquet de feuilles !

Le lendemain d'ailleurs Augustin me fait rire car il me dit "Oh mais dis donc ça fait des petits paquets, par rapport à leurs cahiers". Et moi "Bin... c'est que dans leurs cahiers il y avait six séquences, et là il y en a une." "Ah oui... quand même..."
Autre petite anecdote de classe qui m'a bien fait rire avec le recul (mais moyennement sur le coup!) : dans la poésie que Gabrielle apprend en ce moment, on parle de "cumulus". Comme il est toujours plus facile d'apprendre ce qu'on comprend, je lui demande si elle sait ce que c'est. Devant sa réponse négative, je lui explique que c'est un type de nuage, et lui dis "Eh bin écoute on va en chercher des images sur internet". Je fais donc une bête recherche images Google, et je tombe sur cette page : http://www.google.com/images?q=cumulus&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&um=1&ie=UTF-8&source=og&sa=N&hl=fr&tab=wi&biw=1024&bih=478 Regardez bien, sur la première ligne, la deuxième image en partant de la gauche... très classe... Gabrielle me dit "Oh il a une drôle de forme celui-là tu as vu?", et moi "Ah oui, c'est vrai dis donc, tu as vu on dirait une fusée!" XD Oui bin c'est le seul truc qui m'est venu à l'esprit sur le coup, et d'ailleurs je suis plutôt contente que ça me soit venu... Ah merci Google !!! :D
Pendant que je vis ce grand moment de solitude, la vie suit son cours sous le chapiteau, en voici quelques photos prises par Didier :

Oui, c'est vrai, il y a beaucoup Marius... D'ailleurs je vais quand même vous montrer qu'il lui arrive AUSSI d'être grognon, comme tous les bébés (même si c'est rare!)... la preuve en image :

A midi il y a un tel soleil que nous ne résistons pas à l'envie de déjeuner dehors.

J'en profite pour vous présenter Nirvana : cette chatte est magnifique mais complètement cinglée, sachez-le bien !

Elle peut de se frotter à vous pendant une heure pour que vous la caressiez, et quand enfin vous le faites, elle le supporte deux minutes puis lance un coup de griffe... Du coup tout le monde l'admire (de loin!) car elle est belle, mais les trois quarts des gens (dont je fais partie!) en ont peur et la fuient comme la peste. Le problème, c'est qu'elle ADORE entrer dans la maison (surtout quand ça caille dehors, logique), mais que Kham-Lhane est allergique aux poils de chat et dort dans la maison. Du coup, dès que Nirvana rentre, le malheureux qui a ouvert la porte passe généralement une heure, un balai à la main, à lui courir après pour la dégager. Et il faut bien le dire : une fois sur deux ça se terminer par un "Marlèèèène (Marlène étant la propriétaire de Nirvana) , tu peux aller sortir Nirvana, j'y arrive paaaas!" XD
C'est pendant le repas que je découvrirai une étrange bête accrochée au volet :

Bernard a encore frappé ! Cela fait maintenant quelques mois qu'il s'est pris de passion pour les sculptures en métal, qu'il fabrique avec à peu près tout ce qui lui tombe sous la main. En voici deux autres exemples :

Le soir je me mets un coup de pied aux fesses pour remonter sur le fil mais ce n'est pas très concluant : c'est très étrange, j'ai l'impression d'avoir perdu les sensations de l'équilibre, et surtout dès que mon pied dérape un peu c'est idiot mais j'ai peur, je sens une grosse poussée d'adrénaline qui me retourne l'estomac... C'est rageant... Du coup j'y vais vraiment tranquillement, et j'essaie de me consoler en me disant que ça reviendra petit à petit... Enfin... Je crois...
J'en profite pour vous montrer ce qu'il faut faire avant et après : tendre et détendre le fil. Didier a pris cette photo dans un but pédagogique (des fois que vous auriez envie de tendre un fil dans votre salon) : avec le tire-fort, on tend (ça échauffe les épaules c'est bien!), et à la fin on fait la même chose en sens inverse, pour que les pinces (= les clous géants) et les sangles ne soient pas en tension tout le temps.

Cette petite parenthèse technique refermée, laissez-moi vous parler un peu d'anatomie et de réaction du corps aux chocs... Comme prévu ma cuisse a pris des couleurs et s'orne d'un énorme bleu, qui s'étend sur plus de la moitié et est, vous en conviendrez, du meilleur effet !

Le soir des amis d'Hélène et Didier arrivent et nous prenons un apéro dans la maison, mais je ne sais pas ce qui se passe, j'ai un coup de barre assez énorme : je n'ai même pas envie de boire un coup, c'est pour dire la gravité de la situation ! Je suis embêtée car j'avais envie d'aller aux "Copains d'abord" ce soir pour voir Karpatt en concert, mais je n'ai aucune énergie. Je finis par aller me poser dans mon camion puisque je suis incapable de tenir une conversation : une petite soupe, et une sieste d'une vingtaine de minutes... Ce genre de choses, ça passe ou ça casse. J'arrive à me réveiller, prends une douche éclair pour me donner un coup de fouet et hop, me voici (presque) fraîche comme un gardon ! Didier est déjà là-bas avec ses amis, leur fille Zoé et Léon, nous les rejoignons à vélo avec Hélène. Mais oui, j'ai oublié cette grande nouvelle : mon vélo (cadeau pour mes trente ans, donc) est arrivé ce midi ! Le livreur est arrivé juste avant le déjeuner, tout le monde était donc dehors à ce moment-là : difficile de passer inaperçue !

Maintenant plus d'excuses du style "Je ne fais pas de vélo parce que le mien est trop pourri et ne passe plus les plateaux", zut, va falloir trouver autre chose ! XD
Je vous laisse admirer la bête :

Hélène et moi allons donc au concert à vélo. La soirée commence doucement et je me rends compte que la dernière fois que j'ai vu les Karpatt en concert c'était il y a huit ans, au fond d'une cave parisienne ! A la quatrième chanson un petit excédent lacrymal menace de déborder : il s'agit des "Jeux olympiques" et ils font un clin d'oeil à celui qui avait chanté les choeurs de cette chanson sur leur album. Sans lui je ne les aurais peut-être pas connus, sans lui surtout ma vie ne serait assurément pas ce qu'elle est aujourd'hui. Il est des moments, comme celui-ci, où il manque fort... Mais haut les coeurs, je ravale bien vite ma morve et repars dans la belle énergie que les trois zigotos nous proposent. Comme le dit ma Big Mama à qui je pense très fort en cet instant : "On tiendra ! ". (ouais je fais des messages personnels incompréhensibles, et alors ? C'est mon blog oui ou non ?! XD )
Les Karpatt ont une énergie folle ce soir et ils arrivent à embarquer le public avec eux. Je redécouvre plein de chansons que j'avais oubliées.

Hervé est le contrebassiste, c'est grâce à lui que j'ai découvert que c'était là un superbe instrument aux multiples facettes. Il ne porte apparemment plus ses improbables chemises à motifs mais est toujours aussi drôle. J'apprendrai après le concert qu'il a une petite fille de cinq mois. Un bon moment de rigolade : la "mailloche" (je ne suis pas sûre que ce soit le terme exact... le truc avec lequel on tape, quoi) de leur métallophone étant cassée, Manu (qui tient le resto-bar) leur a donné un mélangeur à boisson (en forme de club de golf!) : c'est un peu étrange, mais ça fonctionne !

Gets a une barbe un peu moins noire et des jumeaux de quatre ans : cette conversation "bébés" aura lieu après le concert avec Hélène, qui leur fait écarquiller les yeux quand elle leur explique qu'elle a quatre garçons. "Ah bin déjà deux je trouvais que c'était beaucoup", répond Gets !

En rentrant au camion, à pas loin de deux heures du matin, je suis encore dans l'énergie de ce concert, et l'envie d'en reprendre un bol demain soir (ils jouent à nouveau) me chatouille...