Je me lève tard malgré mes bonnes résolutions... Carole vient me voir vers midi et me propose un "buffet du marché" car avec Johanna elles en ont rapporté, entre autres, des huîtres et des nems. Comment résister à une telle proposition ?! Comme d'habitude chacun rapporte "un petit quelque chose" et la table devient vite si chargée qu'il faut aller en chercher une seconde !

Hubert et Gabrielle se sont installés sur la table basse et ont eux aussi leur petit festin.

Hubert ne fait pas de bruit, mais il s'occupe consciencieusement de ses huîtres. Gabrielle, quant à elle, préfère les chips à la crevette.

Après ce bon repas, nous nous remettons à la confection de la poupée de Gabrielle. Aujourd'hui, nous peignons encore un peu les vêtements (il faudra le faire en cinq ou six fois, à mon avis! Mais nous avons trouvé la technique du pinceau pour éviter les gros paquets, c'est déjà ça!).

Nous passons ensuite au corps de la poupée. Il est précousu (youpi!), avec juste un trou au niveau de la tête. Gabrielle commence par le remplir, en faisant attention que ça aille bien partout à l'aide d'un crayon : dans les bras, les jambes, les pieds...

Puis nous cousons la tête pour que tout reste dedans ! Je pense que c'est à peu près le seul point de couture que je sais faire (pour le reste je devrai demander de l'aide à quelqu'un!), et je trouve que Gabrielle s'en sort super bien (elle m'explique que Carole lui a appris pas mal de choses en couture).

Tout ceci nous prend un certain temps, je m'étais dit que je proposerais aux autres de faire un scrabble ou que je ferais peut-être des crêpes pour ne pas faillir à la tradition de Mamie Monique (qui est partie pour le week-end), mais force est de constater que je n'en aurai absolument pas le temps... au travail ! A 19 heures la quasi-totalité de ma banquette disparaît sous les cahiers, livres et classeurs, lorsque Marlène vient m'apporter des crêpes qu'elle a faites avec sa soeur. Trop bien !
Vers 20 heures je commence à mettre sur mes cheveux un mélange beurre de karité/huile de noyau d'abricot (vous saurez tout!) lorsque tout à coup.. plus d'électricité... OK... Dans le noir avec les mains toutes huileuse... J'adore ! XD
A tâtons, en essayant de ne pas en mettre partout, je termine ce que je faisais, m'attache les cheveux avec une pince et me lave les mains. Bon... que faire ?.. Je récupère ma lampe de poche puis sors voir si je peux être d'une aide quelconque. L'autre fois Didier m'a montré où il fallait regarder sur mon petit tableau électrique : ici tout va bien. Je fais le tour du chapiteau et tombe sur Bernard, mais je n'ai pas l'impression que je peux lui être utile. Il va au grand tableau électrique près du chapiteau, me poste à un second tableau près du grillage qui donne sur la rue en me disant "tu regardes là, si ça se baisse tu me le dis" (OK, ça je vais y arriver je crois!). Dans la rue, Bastian et Gino regardent une autre partie du réseau électrique, tandis que Sylvie s'est postée entre Bernard et moi pour faire le relai au milieu des "Vas-y, appuie!", "Vous avez rebranché, là?", "J'ai enclenché, c'est bon!". Le courant revient, puis saute à nouveau car Jean a rebranché le chauffage qu'il vient de ramener et avait branché pour la première fois. Bon, on sait d'où ça vient comme ça ! Heureusement il en a un autre, qui lui n'a jamais rien fait sauter : il le gardera pour cette nuit et étudiera le problème du premier demain quand il fera jour ! En rentrant dans le camion je suis transie : une bonne soupe brûlante, et hop, je me remets au boulot (en me promettant, comme d'habitude, de m'y mettre plus tôt le week-end prochain!)
Petit bonus : ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu Marius, non ?! Voici donc deux photos, prises par Didier :