j'habite un blog, dans une banlieu numérique

j'y vis nu, parce-que dehors il fait si froid

on sent le vent, la trace des ailes,

des anges qui le traversent

le vent qui m'importe et m'emporte

qui gonfle mon coeur jusqu'aux yeux

jusqu'aux cieux

ce malheur qui me réchauffe tellement

pauvre Rutebeuf.