j'habite un blog, dans une banlieu numérique
j'y vis nu, parce-que dehors il fait si froid
on sent le vent, la trace des ailes,
des anges qui le traversent
le vent qui m'importe et m'emporte
qui gonfle mon coeur jusqu'aux yeux
jusqu'aux cieux
ce malheur qui me réchauffe tellement
pauvre Rutebeuf.
c'est à dire quelqu'un pour lequel les réponses n'étaient (et ne sont) pas
toutes faites et attendues
mais plutôt étonnantes, voire détonantes.
Un truc où je ne sais que rarement sur quel pied danser.
ça met la tête en mouvement.
Une prose solidement ferrée dans l'indicible.
perplexifiant
koan
bien à toi !
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