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Gwaii Haanas n'a pas toujours été administré par un Conseil de gestion chargé de l'exploitation de l'archipel où sont représentés, en nombre égal, les représentants du Conseil de la nation haïda et le gouvernement du Canada.

Le peuple haïda a su, pendant plus de dix mille ans, entretenir une relation privilégiée avec les terres et les eaux et garder vivante une culture de traditions dans un environnement naturel unique.

Dans la langue haïda "Gwaii Haanas" veut dire "îles de la beauté". Rien à voir, bien entendu, avec l' "ile de beauté" Corse aux eaux chaudes et transparentes, non, une ile d'une beauté différente, sauvage et préservée.

L'aire terrestre


L'épine dorsale de Gwaii Haanas est formée par une chaine de montagnes déchiquetées appelée San Christoval par Juan José Pérez Hernández en 1774. Les sommets atteignent une hauteur de 1.123 mètres au mont de la Touche. Des conifères (pruches subalpines -Tsuga mertensiana) et de la toundra alpine recouvrent les hauteurs de cette chaîne. Dans les zones basses ce sont les thuyas, les pins et les pruches de l'Ouest (Tsuga heterophylla).

Haïda Gwaii est, au plan tectonique, la région la plus active du Canada. Les îles se trouvent à la limite ouest de la plaque continentale de l'Amérique du Nord et rejoignent la plaque du Pacifique.

La flore et la faune de l'archipel résultent de milliers d'années d'évolution. Les iles abritent des espèces indigènes qui différent de celles du continent et certaines espèces continentales ne sont pas présentes dans les iles.

On y trouve des fleurs qui ne poussent nulle part ailleurs au monde ou seulement dans quelques endroits isolés (Haïda Gwaii et un ou deux autres endroits sur Terre).

Une dizaine de sous-espèces uniques peuvent être rencontrées comme l'ours noir qui a développé une mâchoire plus solide que son cousin continental, la martre d'Amérique, la loutre de rivière, les souris sylvestres, quelques chauves souris, la musaraigne sombres et la belette "haidarum". D'autres espèces, hélas, ont été introduites dans les îles et s'y trouvent maintenant en grand nombre au détriment de la flore et de la faune indigènes.




Prochains articles (sous réserve de modifications) :

la suite et complétude du blog à mon retour

Départ pour Vancouver le 24 avril 2011
Vol pour Sandspit le 01 mai 2011
Retour en France prévu le 14 mai 2011

Sources :
- Parc Canada