Suite improvisée d'après
"Attendons" de Gisèle Boutrie – juin 1941
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"Le temps nous pèse,
Toujours l'ennui,
Notre beau rêve
Est bien fini"
J'aimerai tant que tu sois là
Pour te serrer fort dans mes bras
Toi, tu es parti un matin
Mais j'espère te revoir enfin
La vie ne fait pas de cadeaux
Laissant notre vie en lambeaux
Je voudrai que tu me reviennes
Vivant, souriant et indemne
"Qu'ils reviennent vite,
Nous avons faim
Et nous n'auront bientôt plus rien
Avec les cartes, on manque de tout,
On ne se croirait plus chez nous"
Je rêve de ces repas d'antan
De ces bons plats si alléchants
Des bonnes soupes aux vermicelles
des bœuf-carottes au pot au feu
Moi, mes prières et mon missel,
je vais en parler au bon Dieu
Février 2014
comme un encouragement à continuer
à écrire quelques vers. Bisou
car vous ne savez comme c'est souvent
difficile de devoir écrire, en quelques minutes,
des vers à huit pieds qui tiennent bien ensemble
puis d'accepter, à regret, de les garder ...
Maintenant, à vous entendre, je ne dois pas
regretter ces efforts mais plutôt accepter
de recommencer avec modération.
Bisou
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