Franchissant les douleurs, le néant et la brume,
J’ai bâti un rempart au silence de mes nuits;
Asséchés d’hier les fleuves d’amertume,
Les songes de jadis gisent au fond d’un puits.
J’efface dés l’aube tous mes rêves en ruines
Dont la terre s’abreuve en gouttes de merveilles.
Les serments éternels, les chants qu’on imagine
En aubades joyeuses aux lumineux réveils.
Il est des bonheurs qu’on peut vouer aux partages
Et d’autres qui s’égrènent comme des mirages.
Où est-il le chantre de mes clairs matins
Au doux regard tout de tendresse empreint ?
De ces instants fragiles et furtifs, un regard bleu
Se pose sur mon ciel craintif, tout aussi merveilleux.
J’en oublie les misères telles des éclats tremblants.
Je redeviens enfin l’être que je suis, renaissant…
Valéri@ne
A peine ébauchées peuvent se débiner.
Il ne faudrait pas commencer, ce pour éviter
Le Mal bien ancré et empoisonné...
Et rien que ce S des pluri elles te renseigne assez sur la nécessité de toujours espérer l'impossible Amour...Et de recommencer.
Mais il t a tant de beaux moments dans les présents que la vie peut offrir ...
J'en appelle aujourd 'hui à un Jacques ...
et...on revivra et tout passera !!!!
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