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www.youtube.com/watch?v=GqCUudtvfR4

www.youtube.com/watch?v=fJC--IDjZpQ Nourrie de saveurs érotiques et de songes extatiques Grisée de parfums exotiques et de chants hiératiques Noyée de soleils mirifiques et de démons magiques Je dis mon pays aux sillons assoiffés J'offre mes racines aux limons tailladés Je sèche mes épines au sirocco salé Je garde mon jadis aux palmes de vert-de-gris Pour redonner naissance A mes enfances NOSTALGIQUE... Anny Ayraud ©

http://www.deezer.com/listen-2900642 http://www.youtube.com/watch?v=uP1Ue5tiS7U&playnext=1&list=PLDD498F398E148DEB Les habitudes ont révélé la saveur douce du bonheur Les perles de l'aube dispersé les spectres de terreur Une odeur de soir et d’enfeu aux ferments de mort Flotte et s’alanguit obsession de l’insaisissable obscurité Plus d’extases d’aurores grisantes dans nos corps prêts au renoncement Ni flux de vie ni sève féconde seules s’incrustant les rides du Temps Mes lèvres tremblent aux souvenirs des caresses de jeunesse Tout mon être s’étiole et s’emmitoufle aux neiges des hivers amers Les angoisses glissent de silences en silences ainsi que les pensées Les couchants flambent de rouille et de sang aux frontières blessées Désormais ne suis plus que lit rugueux d’un fleuve à sec Fleur feinte sans teinte ni parfum aux cernes de jadis Mon âme s’épanche aux friches d’une planète où meurt l’olivier Où bâillonnée la parole prise en otage s’éteint à l’ombre des barreaux Où les cris d’impuissance et d’absence résonnent au seuil des tombeaux Où le bruit assourdissant des chars martèle le rituel des journées Plus d’espoirs ni quête d’étoile ni rêves à engranger Seuls nuits et brouillards glaçant les êtres décharnés Seule la séculaire colère Désormais ne suis plus que sarment mort à l’Arbre de vie Feuille sèche jachère sans germe de moisson aux buissons d’amour Anny Ayraud © "A celle qui a savouré mes mirages d’éternité La douceur du berceau à l’ombre du vieux toit Les rires dans la prairie ruisselante d'été " Annyayr

www.youtube.com/watch?v=T5H4RrewY6I Je voulais simplement te dire Que ton visage et ton sourire Resteront près de moi sur mon chemin Te dire que c'était pour de vrai Tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait Que c'était pas pour de faux, que c'était bien. Faut surtout jamais regretter Même si ça fait mal, c'est gagné Tous ces moments, tous ces mêmes matins Je vais pas te dire qu'il faut pas pleurer Y'a vraiment pas de quoi s'en priver Et tout ce qu'on n'a pas loupé, le valait bien Peut-être on se retrouvera Peut-être que peut-être pas Mais sache qu'ici-bas, je suis là Tu resteras comme une lumière Qui me tiendra chaud dans mes hivers Un petit feu de toi qui s'éteint pas.

www.youtube.com/watch?v=3jNW5wgK8FI&list=FL7fXIU0May6ypfGxg-mu7Lg Je porte le poids des masques Lourds, ils brassent la nuit de leurs vérités mi-nues mi-travesties Dos plié, j'offre un visage pris au hasard de mes collections Rire Tragique mais aveugle aux lointains Leïla Zhour

www.ipernity.com/doc/art.n.nudity/13932787 Merci à Robert www.youtube.com/watch?v=NDB4K5zCcfk

www.youtube.com/watch?v=qz0TltO3uQ8 « Choisir de venir au monde...ça, c´est l´extrémité du fil. On ne choisit pas de venir au monde un matin de soleil ou une nuit d´orage. De naître d´un côté ou de l´autre de la Méditerranée. Pas plus qu´on ne choisit la couleur de sa peau et le sourire d´une mère. Ma mère... le moins qu´on puisse dire, c´est qu´elle n´a pas choisi de me mettre au monde. Il paraît même qu´elle a tout essayé pour m´empêcher de voir le jour ». (Bey, 2004 :

www.youtube.com/watch?v=V4cl0J5M6Ug 1 Sur la balance de la vie Sur la balance de la vie, Je graverai l’amour, en lettres capitales. Sur la balance de la vie, je poserai des éclats de soleil, comme des rires des myriades de baisers dans le soir des prénoms gravés, en lettres d’or des délices, empruntés aux saisons des châteaux visités, souffles de la mémoire des chansons anciennes, tendres rengaines des voyages sans escale des pas de deux, dans la rivière de tes yeux des chemins éclaboussés, au sortir de l’aurore des cascades d’étoiles, comme le cristal de nos vœux Sur la balance de la vie, Je graverai l’amour, en lettres capitales. Danielle Beaufils

www.youtube.com/watch?v=fBA-38mzabs Ils ne connaissent point le chant des fleurs ni de celle qui à l'aube tend la main pour les caresser et les cueille pour leur offrir ils sont de ceux qui conjuguent à tout hasard le verbe "Aimer"...sans réfléchir ils ne connaissent point le poète qui tresse des guirlandes de roses avec des mots pour leur dire ils n'entendent ni le chant des oiseaux ni le murmure du vent ni le bruit des vagues qui viennent doucement s'éteindre sur la grève ils n'entendent rien ils n' entendent que leur voix dominent leur entourage étouffent les élans des passionnés des rêveurs des vrais amants ils n'entendent qu'eux Pier de Lune©