Les séparés de Marceline Desbordes -Valmore

Amour et poésie


14 Aug 2010

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I don't know what Love is..........

www.youtube.com/watch?v=lJDQg6OPpv4 Je ne sais pas aimer mais j’apprends peu à peu, En laissant refluer mes vagues de tristesses, Et les réminiscences échouées sur la grève, Telles des algues mourantes, coquillages poussiéreux Regrets amers, sanglots, éphémères promesses, Ces empreintes en mon âme où se meurent les rêves. Je ne sais pas aimer mais à travers tes mots, Reflets abandonnés de ton regard sur moi, Je puise l’espérance de le savoir peut-être, Toi qui voiles mes peurs, rassemble les morceaux De nos cœurs étonnés chevauchant les émois. Pour que je sache t’aimer, fais-moi encore renaître…

15 Aug 2010

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Tu me fais tourner la tête, tu me chavires le corps

A voir sur fond noir, c'est mieux http://www.youtube.com/watch?v=DUwnngoWeuE

18 Aug 2010

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"Elle et lui...le soleil et la nuit" de Birdy

www.youtube.com/watch?v=I1cvLKO1ESE Elle est le jour naissant, l'éternel recommencement Il est le soir tombant, la pente qui lentement descend Dans la fraîcheur de ces matins à l'aube d'un autre jour Elle si frêle et pourtant si forte Tel l'oiseau qui cherche l'envol Elle se pose au creux de son épaule Contre lui,sur sa vieille carcasse éprouvée le poids des années Elle danse dans les rayons de son soleil La vie l'amour la mort, les pleurs les cris aussi Dans la violence de sa douceur, elle exulte la vie Chante, douce cascade cristalline l'origine, La naissance d'une quiétude infinie Il a les traits marqués par les dessins de l'existence Elle aime la marque burinée de la vie sur ses joues Sans le connaître elle joue à le deviner Lui inventer un passé, une mémoire A l'ombre du grand arbre de la vie Dans la sève de l'expérience Elle puise dans cette douceur infinie La quintescence de l'existence Birdy http://www.ipernity.com/blog/birdy/269129

17 Feb 2010

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Mood indigo

http://www.youtube.com/watch?v=qU0iz-Ous34&feature=related Insensible au glacier qui confine mon cœur Dans sa prison d’effroi au tréfonds du silence, Je compose des vers au parfum d’espérance, Assemblés en bouquets de quatrains enchanteurs. J’offre mon corps transi aux soyeuses lueurs D’un soleil amical qui convie à la danse Le rossignol radieux dont la chanson s’élance En enivrants diamants imprégnés de bonheur. Sur le flot bouillonnant de mes désirs immenses, Je navigue aujourd’hui loin des vaines souffrances Que fomente l’ennui en habit de froideur. À l’abri des filets que l’affreuse démence Pose pour instaurer le règne de la peur, Je conduis mon navire au pays des rêveurs. Patricia Guenot

14 May 2010

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Celle qui t'aime est plus blonde Que les sables sous les flots bleus.

A partir d'une peinture de Bouguereau http://www.youtube.com/watch?v=VnQbqnVFZxA&feature=related Leïla Il semble qu'aux sultans Dieu même Pour femmes donne ses houris. Mais, pour moi, la vierge qui m'aime, La vierge dont je suis épris, Les sultanes troublent le monde Pour accomplir un de leurs voeux. La vierge qui m'aime est plus blonde Que les sables sous les flots bleus. Le duvet où leur front sommeille Au poids de l'or s'amoncela. Rose, une rose est moins vermeille Que la bouche de Leïla. Elles ont la ceinture étroite, Les perles d'or et le turban. Sa taille flexible est plus droite Que les cèdres du mont Liban ! Le hamac envolé se penche Et les berce en son doux essor. L'étoile au front des cieux est blanche, Mais sa joue est plus blanche encor. Elles ont la fête nocturne Aux lueurs des flambeaux tremblants. Ses bras comme des anses d'urne S'arrondissent polis et blancs. Elles ont de beaux bains de marbre Où sourit le ciel étoilé. Comme elle dormait sous un arbre, J'ai vu son beau sein dévoilé. Chaque esclave au tyran veut plaire Comme chaque fleur au soleil. Elle n'a pas eu de colère Quand j'ai troublé son cher sommeil, Dans leurs palais d'or, prisons closes, Leurs chants endorment leurs ennuis. Elle m'a dit tout bas des choses Que je rêve tout haut les nuits ! Sa Hautesse les a d'un signe. Il est le seul et le premier. Ses bras étaient comme la vigne Qui s'enlace aux bras du palmier ! Quand un seul maître a cent maîtresses, Un jour n'a pas de lendemain. Elle m'inondait de ses tresses Pleines d'un parfum de jasmin ! Ce sont cent autels pour un prêtre, Ou pour un seul char cent essieux. Nous avons cru voir apparaître La neuvième sphère des cieux ! Quelquefois les sultanes lèvent Un coin de leur voile en passant. Nous avions l'extase que rêvent Les élus du Dieu tout-puissant ! Mais ce crime est la perte sûre Des amants, toujours épiés. Laissez-moi baiser sa chaussure Et mettre mon front sous ses pieds ! Théodore de Banville

vibrations en échos

Bonne fête à toutes les femmes qui passeront par ici ...Avec mes bisous www.youtube.com/watch?v=GVMoc1CksEg "Vibration d'un soir Dentelle-moi de l'amour Présence fluide" Jo "Présence du fluide En jaillissement D'un cylindre de chair" Germinal "La chair se fait danse Fluide en courbes de nuit Au ventre douceur" Jo "Au ventre douceur Paumes rêches de mes mains De peau à toison" Germinal "Au désir levant Arracher des fleurs de peau Rosée sur la bouche" Jo "Désir de sa bouche dévorée de l'embaiser noyée de la mordre" Germinal "Prendre à fleurs de lit Baiser l'ombre de sa bouche Éclats rose en nuit" Jo "Effleurer baiser de rosée Mouillée d'une touche de bouche Où jouit et luit en elle et lui..." Papillon La tanière des poètes

Tout ce que j'ai pu t'écrire c'est ton sourire qui me l'a dicté

http://www.youtube.com/watch?v=GqeSGrdqLxY&feature=search Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux Puisqu'on est fous puisqu'on est seuls Puisqu'ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes A trop vouloir te regarder J'en oubliais les miennes On rêvait de Venise et de liberté J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire C'est ton sourire qui me l'a dicté Tou tou tou... Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves Tu viendras toujours du côté Où le soleil se lève Et si malgré ça j'arrive à t'oublier J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Aura longtemps le parfum des regrets Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux Puisqu'on est fous puisqu'on est seuls Puisqu'ils sont si nombreux Même la morale parle pour eux J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux

23 Aug 2010

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Fleur parmi les fleurs je te cueille....

Fleur Ipomée calice stellaire Aux ombres affines Tu es le réceptacle De mon jus de vie Tes parois lisses M'entraînent vers Ce que je suis Le plein de plaisir. Fleur parmi les fleurs Je te cueille Et me repose A l'ombre de mes reflets. La vie est Dense. Georges Pignet http://www.ipernity.com/blog/128535

05 Aug 2010

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Ce silence trop tard...

http://www.youtube.com/watch?v=-kaOx4QmthU Silence trop tard Partir dans l'entre-deux des rives oubliées regarde la lueur échappée de tes ombres quand le trop plein bascule aux sables du passé quand ta vie va moisir crevée dans les décombres Reste pour un matin-tendresse d'une main échappe au poids du monde échappe à ce qui gronde quelque part un coeur crie contre la mort qui happe quelque part l'espoir rythme en creux du nulle part "Tu laisses un peu de toi"* pousser sur nos chemins le regard de tes mots et ton rire à la ronde dire si peu de toi ton geste qui nous frappe dire au-delà du dit ce silence trop tard Egarer tous ses pleurs dans un rêve avorté recueillir la douleur quand la tête nous sombre mais toujours avancer quand la terre a glissé mais toujours respirer quand les vers nous dénombrent Juliette Schweisguth
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