Il m'encre encore quand il s'endort....

Merci à .t.a.o.n. sans qui cette oeuvre ne serait pas...
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Dans ses longs soupirs, la torpeur moite du voyage
Invite à l'abandon le combat des corps volages ;
Et sur son corps alors des volutes de nuages
Voguent de pore en pore jusqu'à mon mirage...

Il m'encre encore quand il s'endort...

Mon cœur est pétri de ses éclats de silence
Quand il rit à me fendre l'âme d'une larme ;
J'ai sa petite mort gravée sur ma conscience
Alors qu'il m'écrit je t'aime à l'aube parme...

Il m'orgueille encore quand il s'endort...

Quand il part pour l'univers des abysses Morphée
Je vois frémir mon fil d'Ariane à l'ombre des maux ;
Mon cœur, dès l'or, bat pour le secret inachevé
D'un aimé qui s'aventure sur son grain de peau...

Il m'infinit encore quand il s'endort...

Son repos fragile glissé dans le creux de mes draps
Dénude la nuit de ses armes et livre à mes bras
L'intime de son corps, sa confiance collée à mes flans ;
Alors, je veille sur lui telle une femme au firm'amant...

De son amour pour lui...
De son infiniment lui...
De son éperdument lui...

Il est mon homme quand dans les draps froissés,
Il m'éveille encore quand il s'endort...
Il est si accroche-cœur dansant sa liberté d'aimer,
Qu'il m'encre encore quand il s'endort...
Il est si univers dans ses abysses Morphée,
Qu'il s'aime nos encore quand il s'endort...
Mon cœur, dès l'or, bat pour le secret inachevé
Qu'il m'encre à ses encore quand il s'endort...

Qu'il m'encre à ses encore...
A l'or de ces nuits d'homme...

Alors, d'amour, je pleure dans le noir des étoiles
Et je vois l'encore lacté quand il s'endort...
Alors, femme, je lui livre mon nu sous mes voiles
Pour qu'il voyage sur ma peau, de pore en pore...

Alors, et seulement alors,
Je m'endors...
En faim...
Et sans fin...
Tout contre lui....