Quand on aime on a toujours 20 ans
Musique traditionnelle électrifiée à Oaxaca
Le musicien halluciné
C'est pénible de jouer quand personne n'écoute !
Une petite pièce s'il vous plaît !
Photo clandestine
Abus de tequila ?
Quelques notes pour quelques pésos
Marché perché
Ni vu, ni connu !
Une image clandestine qui ressemble à une photo vo…
Indiens du chiapas
La cuisinière de la cantina
...
Tribute
Un bar à Deauville
Ecole de Fort Dauphin
Le petit nettoyeur de coque
"Atelier couture" sur le pont d'un chalutier
Le monocle du marin
Le sourire du petit ramendeur
Portrait thaï
Chapeau madame !
Quand on aime on a toujours 20 ans
Ici, on ne vit pas dans le luxe, mais on est heure…
Fin de journée sur les salines de Kampot
Les p'tits gars de la marine cambodgienne
Brochettes de chien ?
Pas les dents...
Pourquoi me prends-tu en photo ?
Petite fille du Mondulkiri, qui rit...
Patibulaires... mais presque !
La petite vendeuse d'oranges
Wagon secret
Un zébu ? Je n'ai pas ça dans mon wagon !
Un peu d'air...
La petite fille au bout du quai
Dora m'observe sagement..
Le train Fianarantsoa-Manakara
Les enfants du wagon
Fermez les portières, le train va partir...
Vente à la sauvette
Clap de fin !
Chat de Courtin.
Derniers réglages avant interview
1/125 • f/13.0 • 18.8 mm • ISO 1250 •
FUJIFILM X-Pro1
XF18-55mmF2.8-4 R LM OIS
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Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
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I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
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L'accordéoniste qui ne savait pas jouer
Oaxaca (Mexique) - Si vous allez voir les données Exif, vous verrez que je suis à 1250 iso. Encore une erreur de débutant, ou de "tête en l'air". Mais ce type d'erreur peut arriver à tout le monde, à moins de travailler en iso automatique.
Je sortais de la cathédrale où j'avais fait quelques photos que je savais que je n'utiliserai pas. L'intérieur était tellement magnifique que je n'ai pu résisté à faire quelques images. Comme il faisait sombre j'ai augmenté la sensibilité. Normal. Mais ce qui l'est moins, c'est qu'en sortant, je n'ai pas changé la sensibilité, alors qu'il y avait une étonnante luminosité de fin de journée.
C'est à ce moment que j'ai entendu un accordéon qui égrenait quelques notes. La musique était bizarre, comme si l'accordéoniste -que je ne voyais pas à cet instant là- ne savait pas vraiment jouer de son instrument. Une "mélodie" hésitante, mais envoutante comme une musique répétitive.
Je me suis laissé guider par les notes, jusqu'au moment où j'ai aperçu cette petite famille qui faisait la manche. Si la musique n'était pas extraordinaire malgré son côté obsédant, la scène qui s'offrait à moi était merveilleuse. Quatre personnages sur ce fond bleu, baignant dans une lumière très chaude. La femme était surexposée par le rayon de soleil qui venait lui frapper le visage.
J'étais comme hypnotisé par cette petite famille qui se trouvait de l'autre côté de la rue. J'hésitais à m'approcher, je ne sais pourquoi, sans doute de peur que ce spectacle ne s'arrête. Que l'enchantement soit rompu. Les notes maladroitement jouées enveloppaient la scène et renforçaient ce sentiment de vivre un moment irréel. Magique.
Finalement je n'ai pas osé prendre la photo et je me suis éloigné. Au bout de quinze secondes je me suis ressaisi -je suis quand même rationaliste- et je suis revenu sur mes pas, en me disant que cette photo, je la regretterai toute ma vie.
J'ai mis un gros billet dans la casquette rouge tenue par la jeune mère et j'ai demandé si je pouvais les prendre en photo ? Je ne me voyais pas faire la photo sans leur donner quelque chose, mendier est leur gagne-pain.
Il n'ont pas changé leur attitude fière et distante. J'ai fait deux photos. Pas une de plus.
C'est le soir à l'hôtel que j'ai réalisé que la sensibilité n'était pas adaptée, réduisant le contraste.
Cette famille, je l'ai retrouvée le lendemain sur un marché indien à 50 kilomètres d'Oaxaca. Le jeune homme égrenait les mêmes notes maladroites et envoutantes, confirmant que le jeune papa ne savait pas jouer de son accordéon. Il se contentait d'étirer et de rétracter son accordéon en appuyant au hasard sur les touches, mais il avait au moins réussi à captiver mon attention.
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Je sortais de la cathédrale où j'avais fait quelques photos que je savais que je n'utiliserai pas. L'intérieur était tellement magnifique que je n'ai pu résisté à faire quelques images. Comme il faisait sombre j'ai augmenté la sensibilité. Normal. Mais ce qui l'est moins, c'est qu'en sortant, je n'ai pas changé la sensibilité, alors qu'il y avait une étonnante luminosité de fin de journée.
C'est à ce moment que j'ai entendu un accordéon qui égrenait quelques notes. La musique était bizarre, comme si l'accordéoniste -que je ne voyais pas à cet instant là- ne savait pas vraiment jouer de son instrument. Une "mélodie" hésitante, mais envoutante comme une musique répétitive.
Je me suis laissé guider par les notes, jusqu'au moment où j'ai aperçu cette petite famille qui faisait la manche. Si la musique n'était pas extraordinaire malgré son côté obsédant, la scène qui s'offrait à moi était merveilleuse. Quatre personnages sur ce fond bleu, baignant dans une lumière très chaude. La femme était surexposée par le rayon de soleil qui venait lui frapper le visage.
J'étais comme hypnotisé par cette petite famille qui se trouvait de l'autre côté de la rue. J'hésitais à m'approcher, je ne sais pourquoi, sans doute de peur que ce spectacle ne s'arrête. Que l'enchantement soit rompu. Les notes maladroitement jouées enveloppaient la scène et renforçaient ce sentiment de vivre un moment irréel. Magique.
Finalement je n'ai pas osé prendre la photo et je me suis éloigné. Au bout de quinze secondes je me suis ressaisi -je suis quand même rationaliste- et je suis revenu sur mes pas, en me disant que cette photo, je la regretterai toute ma vie.
J'ai mis un gros billet dans la casquette rouge tenue par la jeune mère et j'ai demandé si je pouvais les prendre en photo ? Je ne me voyais pas faire la photo sans leur donner quelque chose, mendier est leur gagne-pain.
Il n'ont pas changé leur attitude fière et distante. J'ai fait deux photos. Pas une de plus.
C'est le soir à l'hôtel que j'ai réalisé que la sensibilité n'était pas adaptée, réduisant le contraste.
Cette famille, je l'ai retrouvée le lendemain sur un marché indien à 50 kilomètres d'Oaxaca. Le jeune homme égrenait les mêmes notes maladroites et envoutantes, confirmant que le jeune papa ne savait pas jouer de son accordéon. Il se contentait d'étirer et de rétracter son accordéon en appuyant au hasard sur les touches, mais il avait au moins réussi à captiver mon attention.
Lebojo, Pasi 5, Sylvain Wiart, Pilago and 64 other people have particularly liked this photo
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Bonne journée. Amitiés
Very well captured Jean-luc.
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Un instant très émouvant
Image et texte parfaite
I found your words about the music very moving.
merci Jean-Luc
Vor 20 Jahren war ich für drei Monate für einem Arbeitseinsatz in Mexiko. So kamen jetzt aus meinem Bildergedächtnis einige Bilder wieder hoch von Bettlern. In einem viel jämmerlichen Zustand als auf Deinem Foto hier, was mich damals sehr traurig machte wie auch jetzt wieder.
Nun, fotografiert habe ich besonders gerne Leute die mit Einfallsreichtum und Energie sich doch einen kleinen Verdienst erarbeiteten. Beispielsweise folgender ältere Herr der sich mit einfachsten Mitteln aus schrottreifen Fahrrädern einen funktionierenden „Transporter" gebastelt hatte, um Backwaren anzuliefern:
www.ipernity.com/doc/2016556/48696898
Jean-luc Drouin club has replied to Alltagsradler TeltowJean-luc Drouin club has replied to Luc Reiniche clubJ'ai répondu depuis longtemps à cette question. Je fais des photos pour qu'elles soient vues afin que l'on ouvre les yeux sur la réalité. Si on détourne le regard, le message ne sera pas atteint.
Luc Reiniche club has replied to Jean-luc Drouin clubJean-luc Drouin club has replied to Luc Reiniche clubAmitiés
Fabio
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