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I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
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Détresse
Varanasi (Inde) - Je clos cette longue série sur Varanasi avec cette pauvre femme qui illustre la réalité indienne. Ce pays n'est pas qu'une simple destination touristique. Loin de là.
J'ai hésité à publier cette photo comme j'ai hésité à l'époque à la prendre car j'avais le sentiment d'être un "voyeur". La force de son expression suscitait un trouble chez moi.
Des photos de personnes dans la désespérées, j'en ai pourtant fait des centaines dans ma vie.
J'étais d'ailleurs à Varanasi en ce mois d'Octobre 2018, pour travailler dans les bidonvilles et les léproseries avec l'association médicale "Action Bénarès". Et tout au long de ma vie, côtoyer la misère a souvent été mon quotidien.
Alors prendre une photo dérangeante ne me pose habituellement pas trop de problèmes. Je suis souvent là pour ça.
Mais ce jour là, si j'ai hésité c'est que -chose rare - , je ne me sentais pas légitime. L'expression de détresse de cette femme était trop forte ? En tout cas, ça ne rentrait pas dans le cadre de ma mission du moment. Avais-je réellement besoin de la faire ? Mais je suis photographe, alors je me suis fait violence et j'ai déclenché.
Pas question pour autant de justifier, ni de m'excuser de quoi que ce soit. Ce que je fais, je l'assume. Mais sur Ipernity, je tente de partager mon état d'esprit au moment où je prends mes photos et pourquoi je décide de déclencher ou non.
Evoquer ce type de questionnement fait partie de la démarche que je me fixe quotidiennement sur ce site. En photo, la technique ne fait pas tout. L'approche et l'état d'esprit dans lesquels on se trouve ont autant d'importance, sinon plus.
Malgré tout, je suis allé lui donner un billet de 100 roupies, alors que les passants accordent habituellement une aumône se situant entre 1 et 5 roupies.
Mais 100 roupies indiennes au taux actuel, ne font jamais que 1,20 euros. Rien d'exceptionnelle dans mon geste. Même si pour cette dame, ce don lui aura permis de manger pendant plusieurs jours.
Cette photo purement documentaire a au moins le mérite de mettre en exergue un aspect du quotidien de millions d'Indiens.
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J'ai hésité à publier cette photo comme j'ai hésité à l'époque à la prendre car j'avais le sentiment d'être un "voyeur". La force de son expression suscitait un trouble chez moi.
Des photos de personnes dans la désespérées, j'en ai pourtant fait des centaines dans ma vie.
J'étais d'ailleurs à Varanasi en ce mois d'Octobre 2018, pour travailler dans les bidonvilles et les léproseries avec l'association médicale "Action Bénarès". Et tout au long de ma vie, côtoyer la misère a souvent été mon quotidien.
Alors prendre une photo dérangeante ne me pose habituellement pas trop de problèmes. Je suis souvent là pour ça.
Mais ce jour là, si j'ai hésité c'est que -chose rare - , je ne me sentais pas légitime. L'expression de détresse de cette femme était trop forte ? En tout cas, ça ne rentrait pas dans le cadre de ma mission du moment. Avais-je réellement besoin de la faire ? Mais je suis photographe, alors je me suis fait violence et j'ai déclenché.
Pas question pour autant de justifier, ni de m'excuser de quoi que ce soit. Ce que je fais, je l'assume. Mais sur Ipernity, je tente de partager mon état d'esprit au moment où je prends mes photos et pourquoi je décide de déclencher ou non.
Evoquer ce type de questionnement fait partie de la démarche que je me fixe quotidiennement sur ce site. En photo, la technique ne fait pas tout. L'approche et l'état d'esprit dans lesquels on se trouve ont autant d'importance, sinon plus.
Malgré tout, je suis allé lui donner un billet de 100 roupies, alors que les passants accordent habituellement une aumône se situant entre 1 et 5 roupies.
Mais 100 roupies indiennes au taux actuel, ne font jamais que 1,20 euros. Rien d'exceptionnelle dans mon geste. Même si pour cette dame, ce don lui aura permis de manger pendant plusieurs jours.
Cette photo purement documentaire a au moins le mérite de mettre en exergue un aspect du quotidien de millions d'Indiens.
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Bravo !
Bon dimanche. Amitiés
Parce que la misère, la pauvreté n’est pas réservée qu’aux autres et qu’un jour où l’autre, elle peut nous atteindre sans crier gare…
Parce que cela peut nous aider à rester humain, à ne pas nous blaser de la misère quotidienne, parce que la misère porte de nombreux visages…
Bonne journée.
THANKYOU FOR CARING AS YOU DO.
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Au Cœur... diagonalh… club has replied to Boropuissant
Jean-luc Drouin club has replied to BoroQuant à Nick Ut que tu cites, il était là pour ça. Il était dans l'action pas dans la réflexion. Même si bien des choses ont dû lui passer par la tête quand il s'est retrouvé devant cette petite fille brûlée par le napalm. Grand bien lui en a pris de faire cette photo qui a largement contribué à mettre un terme à la guerre du Vietnam.
oui il y en a des détresses
ton questionnement t'honore je trouve
Jean-luc Drouin club has replied to Au Cœur... diagonalh… clubc'est du vrai reportage
Mais je voudrais parler aussi d'une espèce qui a l'air d'être en voie de disparition : les photographes de guerre.
Où sont-ils ? Où sont les nouveaux Robert Capa, David Douglas Duncan, Don McCullins, Gilles Caron et bien d'autres ? Depuis déjà plusieurs années, pas d'images alors que les conflits ne manquent pas. Je crois que la dernière fois que j'ai vu des reportages "sur le vif", c'était avec les Kurdes en Syrie. Depuis, plus rien. Ou bien de loin, ou après, quand tout est fini et qu'il ne reste que des ruines.
Cela concerne la presse écrite (qui existe de moins en moins) mais aussi la télévision.
Le résultat est que si nous connaissons l'existence de ces conflits, nous ne les voyons pas et ça change tout. Rien ne remplacera l'image qui fait réagir les gens, nous en avons eu l'exemple dernièrement aux Etats-Unis.
Comme mon copain photographe Pierre Torres (originaire de la région rouennaise) qui a été otage plusieurs mois en Syrie avec Didier François, Edouard Elias et Nicolas Henin, 3 autres journalistes de radio et de presse écrite. J'ai d'ailleurs fait partie du comité pour leur libération.
Si on ne voit plus beaucoup de reportages sur les zones de combats, c'est que la presse écrite se meurt ! Non que l'on ne veut pas payer leur reportage (même une bouchée de pain), mais on tente de faire des économies... Sur le papier. Moins de papier, moins de pages.
Et le coronavirus ne va pas arranger les choses. Mon quotidien régional Paris-Normandie où j'ai fait mes débuts, pour ne citer que lui, a déposé le bilan il y a quelques semaines, faute de recettes publicitaires (-92 %). Il y a un repreneur, mais 60 collaborateurs vont aller pointer au chômage.
Pour la télévision, même punition. Recettes publicitaires en berne, donc moins d'argent. Alors on fait des économies avec des reportages de proximité. Pour le service public (France télévision) on lui demande un plan d'économie drastique avec 600 départs "volontaires".
Mais il y a quand même quelques magazine qui ouvrent encore leurs pages à ce type de reportage : " 6 Mois", remarquable magazine dédié à la photo. Mais ça a un prix : 25 euros. Deux fois par an. Je recommande de s'y abonner. Il peut ouvrir 30 ou 40 pages pour un reportage. Un vrai pavé. Et puis ne pas oublier Polka ! Non, je te rassure, les photographes de guerre ne sont pas en voie de disparition, mais ils sont moins visibles. Certains ont leur site internet, se tournent vers l'édition ou le's expositions dans les festivals. Ce qui est certain, je te l'accorde, c'est qu'ils sont moins visibles.
Nautilus has replied to Jean-luc Drouin clubTypo93 club has replied to NautilusJe ne pense pas que les reportages sur les guerres n'intéresseraient qu'une minorité à l'heure actuelle, les gens s'intéressent à ce qu'on leur montre même si c'est choquant parfois. Je ne vois pas pourquoi ils seraient différents qu'il y a plusieurs années.
Evidemment, si on leur propose que du people et des faits divers, ils font avec. L'inconvénient est qu'ils ne comprennent pas ce qui arrive quand les "problèmes" arrivent à côté de chez eux (attentats, réfugiés...) alors que tout est lié.
Jean-luc Drouin club has replied to Typo93 clubPetite précision pour Nautilus. Pour les reportages de guerre il y a deux méthodes d'investigation. La voie officielle pour ceux qui sont accrédités "Défense nationale" et la voie officieuse : traverser les frontières en toute illégalité avec des guérilleros par exemple. Les deux techniques ont leur intérêt pour montrer les deux faces d'une même pièces... De théâtre d'opérations.
Mais le plus percutant n'est pas toujours celui que l'on croit. Pendant la guerre du Vietnam peu de journalistes ont accompagné les vietnamiens. Le plus connu n'est autre qu'Henri Cartier-Bresson. Ses photos n'ont eu que peu, si ce n'est pas du tout d'impact sur l'opinion publique.
Les américains eux acceptaient tous les journalistes. Ce sont les photos de ces journalistes du côté américain qui ont frappé l'opinion publique et permis l'arrêt de cette guerre.
Mais cet exemple a servi de leçon aux forces armées américaines et aux autres nations engagées dans des conflits. Elles tentent d'utiliser désormais les médias pour leur communication.
Mais là aussi, malgré un cadre très strict, on n'est pas obligé de jouer le jeu de la communication officielle ; la voix de son maître. Un petit pas de côté est toujours possible et les images et informations qui en sortent, font souvent mouche.
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