Chiemseepanorama
Still ruht der See, .....
Gwiazda wystawy
Color Wheel Project Week 2: # Pink - Rosa
K is for Korea
158 von 366
43SH Razorback
154/366 le creuset
Gerbera
Narcisse des Poètes
Visions of Park Bridge: Entrance to Roger Rocks
Guten Morgen !
01032020-DSC 1123
Bon dimanche et bonne fête aux mamans ♥
Shadows
DSCF0502
A favourite tree.
The thrill is gone
Young Lady and dogs
Duo
Sierra del Anboto desde Urkiola
Flor abierta
20.05.24 Fliege 1
My friend Freddy Marks shot this one.
Mule Deeer Doe
Gyromitra esculenta
light´s out
Bridge building
Baybridge sunset
Nemours a 19:42:41.
a morning at the Malecon
Bottles
Morgenstimmung an der Ruhr
Im Urlaub ...
Erste Ernte
Kletterrose an der Hauswand
Camelia
Bonne fête les mamans ! *** (French Mothers day)
...chez moi le soleil se couche au sud
Bark
Beobachter
Haltestelle Noltemeyerbrücke
Ruhe zieht ein
1/125 • f/2.8 • 55.0 mm • ISO 500 •
NIKON CORPORATION NIKON D300
AF-S DX Zoom-Nikkor 17-55mm f/2.8G IF-ED
EXIF - See more detailsSee also...
Lest we forget - N'oublions jamais - Damit wir nicht vergessen
Lest we forget - N'oublions jamais - Damit wir nicht vergessen
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
+9999 photos no limits, no restrictions, no conditions
+9999 photos no limits, no restrictions, no conditions
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
Keywords
Authorizations, license
-
Visible by: Everyone -
All rights reserved
-
375 visits
Madame Schangatram
Cette adorable femme souriante est l'épouse de mon ami Schangatram. Ce couple m'a accueilli ou recueilli devrais-je dire, en 1982, lorsque je suis arrivé aux abords de Malana, littéralement épuisé après 3 jours de marche en pleine montagne.
Je n'étais pas équipé pour mon premier trek qui, à ce jour, reste le plus dur de ma vie : baskets, chemise légère, un t-shirt de rechange enfoncé dans mon sac photo et jeans. Un petit sac de riz cuit (attaqué par la moisissure au bout de 24 h), quelques biscuits locaux et une gourde de 2 litres d'eau purifiée. Bien entendu les 2 litres se sont vite taris. Il a fallu que je boive l'eau des torrents. Et puis pour parfaire cet équipement d'amateur, une couverture militaire empruntée dans une gargote où j'avais passé la nuit avant d'entreprendre mon ascension à la recherche de Malana. J'avais une vingtaine d'années et j'étais inconscient du danger. J'avais confiance en ma bonne étoile. Et puis cette expédition n'était initialement pas prévue à mon programme.
A l'époque, le village n'était pas indiqué sur les cartes et j'étais parti sans savoir ce qui m'attendait. Je demandais mon chemin à de rares montagnards ou bergers -que je ne comprenais pas et qui ne me comprenaient pas-, croisés lors de ma progression hasardeuse en altitude, où j'ai dû franchir un col à plus de 3.000 m. Je m'exprimais en faisant des gestes et prononçant le mot "Malana", sur un ton interrogatif le doigt pointé vers les hautes cimes. Cette aventure et l'histoire du village, je la raconte dans le texte que je publierai prochainement. J'apprendrai plus tard, qu'il y a un chemin nettement moins compliquée. Finalement ce reportage aura été initiatique pour moi. C'est la raison que lors de mes séjours suivants dans cette région je me suis évertué à reprendre le chemin le plus long et le plus difficile.
Il faudra attendre 1994 pour que je vienne avec mes deux enfants (6 et 11 ans à l'époque), leur épargnant une telle ascension en empruntant la "route" la plus accessible. 16 heures de marche tout de même. Quand j'y repense...Quelle inconscience.
En tout cas, ils ont récupéré plus vite que moi. A ma décharge c'est moi qui portait le sac à dos de 20 kilos. Aujourd'hui, ils parlent encore de cette "expédition". Même si à l'époque, ils n'étaient pas enchantés d'être là, regrettant ne pas être restés sur la côte normande avec leurs grands-parents.
En 2009, lorsque j'ai fait cette photo de madame Schangatram, elle était veuve depuis deux ans. Son mari, mon ami, n'avait pas eu la force d'attendre mon retour. Il a été emporté par une crise d'asthme plus forte que les précédentes. Le stock de ventoline que je lui avast apporté lors de mon précédent passage était épuisé depuis trop longtemps.
Je cherchais une photo de femme arborant de nombreuses boucles aux oreilles pour illustrer mon commentaire d'hier. Je suis tombé sur une série d'images de madame Changatram prise en 2009. J'ai hésité à la publier car elle me fait un peu mal quand je la regarde. Mais son sourire m'a décidé.
Aujourd'hui, cette dame, si gentille et si douce, est peut-être partie rejoindre son mari auprès du dieu Jamlu, le dieu protecteur du village et " patron " des divinités de la vallée ?
On dit qu'il ne faut jamais s'impliquer émotionnellement dans un reportage. C'est raté !
Translate into English
Je n'étais pas équipé pour mon premier trek qui, à ce jour, reste le plus dur de ma vie : baskets, chemise légère, un t-shirt de rechange enfoncé dans mon sac photo et jeans. Un petit sac de riz cuit (attaqué par la moisissure au bout de 24 h), quelques biscuits locaux et une gourde de 2 litres d'eau purifiée. Bien entendu les 2 litres se sont vite taris. Il a fallu que je boive l'eau des torrents. Et puis pour parfaire cet équipement d'amateur, une couverture militaire empruntée dans une gargote où j'avais passé la nuit avant d'entreprendre mon ascension à la recherche de Malana. J'avais une vingtaine d'années et j'étais inconscient du danger. J'avais confiance en ma bonne étoile. Et puis cette expédition n'était initialement pas prévue à mon programme.
A l'époque, le village n'était pas indiqué sur les cartes et j'étais parti sans savoir ce qui m'attendait. Je demandais mon chemin à de rares montagnards ou bergers -que je ne comprenais pas et qui ne me comprenaient pas-, croisés lors de ma progression hasardeuse en altitude, où j'ai dû franchir un col à plus de 3.000 m. Je m'exprimais en faisant des gestes et prononçant le mot "Malana", sur un ton interrogatif le doigt pointé vers les hautes cimes. Cette aventure et l'histoire du village, je la raconte dans le texte que je publierai prochainement. J'apprendrai plus tard, qu'il y a un chemin nettement moins compliquée. Finalement ce reportage aura été initiatique pour moi. C'est la raison que lors de mes séjours suivants dans cette région je me suis évertué à reprendre le chemin le plus long et le plus difficile.
Il faudra attendre 1994 pour que je vienne avec mes deux enfants (6 et 11 ans à l'époque), leur épargnant une telle ascension en empruntant la "route" la plus accessible. 16 heures de marche tout de même. Quand j'y repense...Quelle inconscience.
En tout cas, ils ont récupéré plus vite que moi. A ma décharge c'est moi qui portait le sac à dos de 20 kilos. Aujourd'hui, ils parlent encore de cette "expédition". Même si à l'époque, ils n'étaient pas enchantés d'être là, regrettant ne pas être restés sur la côte normande avec leurs grands-parents.
En 2009, lorsque j'ai fait cette photo de madame Schangatram, elle était veuve depuis deux ans. Son mari, mon ami, n'avait pas eu la force d'attendre mon retour. Il a été emporté par une crise d'asthme plus forte que les précédentes. Le stock de ventoline que je lui avast apporté lors de mon précédent passage était épuisé depuis trop longtemps.
Je cherchais une photo de femme arborant de nombreuses boucles aux oreilles pour illustrer mon commentaire d'hier. Je suis tombé sur une série d'images de madame Changatram prise en 2009. J'ai hésité à la publier car elle me fait un peu mal quand je la regarde. Mais son sourire m'a décidé.
Aujourd'hui, cette dame, si gentille et si douce, est peut-être partie rejoindre son mari auprès du dieu Jamlu, le dieu protecteur du village et " patron " des divinités de la vallée ?
On dit qu'il ne faut jamais s'impliquer émotionnellement dans un reportage. C'est raté !
Champland, MichèleM, Jeanne chevillard, Ch'an and 39 other people have particularly liked this photo
- Keyboard shortcuts:
Jump to top
RSS feed- Latest comments - Subscribe to the comment feeds of this photo
- ipernity © 2007-2024
- Help & Contact
|
Club news
|
About ipernity
|
History |
ipernity Club & Prices |
Guide of good conduct
Donate | Group guidelines | Privacy policy | Terms of use | Statutes | In memoria -
Facebook
Twitter
Admired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
I loved reading your narrative.............it seems you had quite an adventure and were very lucky to have made it to the village! Thanks for sharing.
Il y a plein de choses dans les quelles il ne faut pas s'impliquer émotionnellement, et c'est souvent raté.
Dans le cas présent tu serais certainement passé à côté de quelque chose.
Jean-luc Drouin club has replied to Petite 106 (Sylvie) clubde beau yeux rieurs
le tout dans un visage jovial
Das Lächeln dieser Frau ist so ehrlich und der Blick so gütig!
Sign-in to write a comment.