DSCF1905
Impérial le samouraï , avec son katana
** Un joli tableau ** Merci pour explore **
Après la pluie, le beau temps ?
Le moulin à marée de Mordreuc (22)
One of these days he'll know all my dreams.....
2* Advent Sunday Eve.
H Baroque FF.
Eva's sunset / Eva a sommeil.....
Oh Eva...tu vois ce que je vois ?.....
Eva's eyesight
Hier l'un de ses cousins flirtait avec une Rose de…
Famille Bunong
Un combat perdu d'avance
Grande marée céleste *** Large celestial tide
biaggene Schdialn (un da mou)
Passion
bunt
misty cathedral
Montemor-o-Novo, Portugal
Second snowfall (Explored)
from the sky down
Complémentaires
Flowering rosemary... ©UdoSm
Bonne semaine à vous *!
Sunset (on explore )
Fountain( on explore )
SSC 23 Nov 2019
Dahlia
gatta nel cesto
Watching the weaver
DSC00231
4 nell'opposizione
Mittagssonne zum Aufwärmen
Mujer de la etnia Dao Rojo
A Night Shot
La ballerine
Saint Jean !
Miroir..
Le dernier regard avant démolition .
Two blossoms are open... ©UdoSm
Mes roses...
Valdemanco and the Bustarviejo Valley
deux images un peu " givrées " .....
Frost on blackberry leaves
1/125 • f/13.0 • 55.0 mm • ISO 200 •
NIKON CORPORATION NIKON D80
AF-S DX Zoom-Nikkor 17-55mm f/2.8G IF-ED
EXIF - See more detailsSee also...
Vos photos de choc sans discrimination / Tus fotos de choque indiscriminado
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Photos avec un message, une alerte , une émotion, un symbole, une réflexion, une drôlerie
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MERS, rivers, lakes, ponds, streams, fountains, water, ice...
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I LOVE IT ! ★ J'AIME CELA ! ★ DAS LIEBE ICH ! ★ MI PIACE MOLTO !
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Les chantiers navals de Mandvi, victimes de la piraterie
Mandvi (Inde) - Cette semaine, une série sur le chantier naval de Mandvi une ville de l’Etat du Gujarat sur la côte Ouest de l’Inde du Nord.
La particularité de ce chantier est qu’il se trouve au coeur de la ville. En 2008, date de ce reportage, la ville prospérait au rythme du chantier depuis plusieurs générations. Les boutres affectés aux transports des marchandises étaient construits manuellement. Du bois, des clous, de la graisse animale mélangée à du chanvre pour assurer l’étanchéIté de la coque et de huile de coude pour manier des outils traditionnels. Il fallait cinq ans en moyenne pour sortir un bateau du chantier.
Aujourd’hui, il n’en est plus rien. En 2010, pour limiter les nombreux actes de piraterie dans la mer d’Arabie où la plupart des boutres étaient arraisonnés par les pillards, la Direction générale de la Navigation (DGN) a pris une disposition anti-piraterie, interdisant la navigation au Sud d’Oman.
Cette loi a eu pour effet immédiat de bloquer les échanges commerciaux entre l’Inde et la Somalie et par contre-coup, la Tanzanie, le Kenya ou le Yémen. Ces échanges (principalement du riz et de la farine) se faisaient avec ces boutres naviguant sous pavillon indien. Certains pays des côtes africaines commandaient aussi ce type de navires marchands aux chantiers du Gujarat. Mais la route maritime étant désormais coupée, il n’est plus possible de les livrer.
Les commandes se sont immédiatement taries, alors qu’auparavant plus de 100 navires étaient simultanément en construction à Mandvi. Sans compter ceux qui venaient ici pour des travaux de réparations.
Certaines familles de constructeurs et d’armateurs se sont délocalisées aux Emirats arabes-unis pour contourner cette loi. Les autres ont dû mettre la clé sous la porte. Et les milliers d’ouvriers qui vivaient de cette activité sont désormais sans emploi. Nombreux sont ceux qui ont quitté la région avec leurs familles pour tenter leur chance ailleurs.
Ce reportage a été fait au Nikon D 80, mon tout premier appareil photo numérique. Le capteur, donné comme excellent à l’époque, est largement dépassé aujourd’hui. Les contrastes sont trop forts et les couleurs approximatives. Et comme je venais juste d’abandonner l’argentique, j’ai pensé un temps, que c’était un appareil magique. J’ai vite déchanté quand j’ai réalisé le nombre impressionnant de photos ratées, notamment en terme de colorimétrie, mais aussi pour des défauts de mise au point. Il faut dire que je n'avais pas tout compris à l'époque pour optimiser les réglages. Dès lors, j’ai repris mes vieilles habitudes du temps de l’argentique, en les adaptant au numérique.
Ce reportage (texte et photos) a été publié en 2009 dans l'hebdomadaire professionnel "le Marin" du groupe de presse Ouest-France pour qui j'ai longtemps travaillé. Ce fut ma dernière collaboration avec ce journal car à cette époque j'avais déjà abandonné la presse écrite pour la presse audiovisuelle.
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La particularité de ce chantier est qu’il se trouve au coeur de la ville. En 2008, date de ce reportage, la ville prospérait au rythme du chantier depuis plusieurs générations. Les boutres affectés aux transports des marchandises étaient construits manuellement. Du bois, des clous, de la graisse animale mélangée à du chanvre pour assurer l’étanchéIté de la coque et de huile de coude pour manier des outils traditionnels. Il fallait cinq ans en moyenne pour sortir un bateau du chantier.
Aujourd’hui, il n’en est plus rien. En 2010, pour limiter les nombreux actes de piraterie dans la mer d’Arabie où la plupart des boutres étaient arraisonnés par les pillards, la Direction générale de la Navigation (DGN) a pris une disposition anti-piraterie, interdisant la navigation au Sud d’Oman.
Cette loi a eu pour effet immédiat de bloquer les échanges commerciaux entre l’Inde et la Somalie et par contre-coup, la Tanzanie, le Kenya ou le Yémen. Ces échanges (principalement du riz et de la farine) se faisaient avec ces boutres naviguant sous pavillon indien. Certains pays des côtes africaines commandaient aussi ce type de navires marchands aux chantiers du Gujarat. Mais la route maritime étant désormais coupée, il n’est plus possible de les livrer.
Les commandes se sont immédiatement taries, alors qu’auparavant plus de 100 navires étaient simultanément en construction à Mandvi. Sans compter ceux qui venaient ici pour des travaux de réparations.
Certaines familles de constructeurs et d’armateurs se sont délocalisées aux Emirats arabes-unis pour contourner cette loi. Les autres ont dû mettre la clé sous la porte. Et les milliers d’ouvriers qui vivaient de cette activité sont désormais sans emploi. Nombreux sont ceux qui ont quitté la région avec leurs familles pour tenter leur chance ailleurs.
Ce reportage a été fait au Nikon D 80, mon tout premier appareil photo numérique. Le capteur, donné comme excellent à l’époque, est largement dépassé aujourd’hui. Les contrastes sont trop forts et les couleurs approximatives. Et comme je venais juste d’abandonner l’argentique, j’ai pensé un temps, que c’était un appareil magique. J’ai vite déchanté quand j’ai réalisé le nombre impressionnant de photos ratées, notamment en terme de colorimétrie, mais aussi pour des défauts de mise au point. Il faut dire que je n'avais pas tout compris à l'époque pour optimiser les réglages. Dès lors, j’ai repris mes vieilles habitudes du temps de l’argentique, en les adaptant au numérique.
Ce reportage (texte et photos) a été publié en 2009 dans l'hebdomadaire professionnel "le Marin" du groupe de presse Ouest-France pour qui j'ai longtemps travaillé. Ce fut ma dernière collaboration avec ce journal car à cette époque j'avais déjà abandonné la presse écrite pour la presse audiovisuelle.
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Les conséquences néfastes du piratage sur les chantiers navals
Un grand merci, Jean-luc
Regards, Herb
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