Sur le piano pleure une rose aux pétales


Sanglants qu’un écho d’ivresse en larmes de velours

Hèle en notes aux accords d’arômes qui s’exhalent

Et vont mourir près des lèvres d’un bel amour.



J’ai tant voulu aimer sans vouloir abandonner


Du monde ses merveilles où perdre leur beauté,

Blessée d’une douleur qui habitait mon cœur

Et le faisait chanter comme un ruisseau charmeur.



Un instant seulement, une seconde à peine


Caresser ses cheveux, respirer son haleine,

Sentir entre mes mains s’appesantir son front

Et bercer tout son corps dans le mien qui se meurt.



Quant au petit matin, vous verrez les étoiles


S’éteindre une à une à l’horizon sans voile,

Pensez que rien ne dure de ce qui fut si beau !

La vie est éphémère et nous mène au tombeau…


©Valériane