Pourquoi s’attarder sur un rêve qui indispose,


Sur un front morne et gris où rien ne se repose ?

Je respire à présent le parfum d’une rose

Senteur improbable qui s’y trouve enclose.



Une âme s’attendrit, folle un instant, en extase,

Puis s’envole, ternie au ciel qu’elle embrase.

Je l’ai vue survoler les nues avec emphase,

Se fondre dans l’inconnu sans plus d’ambages.



De ce temple vétuste où bat un cœur bien lourd

S’évadera, telle une colombe, un nouveau jour.

Les songes sont des merveilles brûlant les cœurs

Fragiles, tout de miel, y gravant des douleurs !



Résonnent encore en moi des mots parfumés

Au charme menteur et au goût empoisonné.

Je les redessine de ma plume qui crève l’encrier

Sur une page blanche où je tente de les assassiner…

Valéri@ne