Mon regard s’épanouit sur l’horizon lumineux.

Le ciel est transparent sous cet azur si bleu.

Les rayons du soleil écrasent la plaine dormante

Et font craquer la terre sous son haleine ardente.

Dans les herbes folles, les pavots sauvages

Bruissent de cris d’oiseaux, aux becs qui les ravagent.

Se fait virulent le concert des cigales

Sur le tempo de leurs joyeuses cymbales,

Tandis que l’abeille danse le flamenco

Sur le modeste et fragile coquelicot.

Le mur couvert de vigne a jauni

Sous les lèvres chaudes de l’été qui sourit.

Qu’elles sont belles la nature et la vie !...

(c)Valériane