Dans le Paris de la Belle Époque, en compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle rencontre des hommes et des femmes extraordinaires, qui lui donnent des indices. Elle découvre sous terre des méchants très particuliers, les Mâles-Maîtres. Les deux amis lutteront avec entrain pour une vie active dans la lumière et le vivre-ensemble…

Avec Kirikou, l’azuréen Michel Ocelot (il est né à Villefranche-sur-Mer) a inventé une forme d’animation littéraire et visuellement proche de l’art naïf, qu’il peaufine de films en films.Après Azur et Asmar en 2006, puis Kirikou et les hommes et les femmes en 2012, voici Dilili: une petite kanake maline et bien éduquée (Louise Michel a été son institutrice) qui mène l’enquête dans le Paris des années folles pour déjouer les sinistres projets d’un gang de kidnappeurs. Le scénario est mince et les thèmes (émancipation des femmes, vivre ensemble, bienfaits de la culture…) sont exposés de manière à être compris par des enfants de 6 ans.Mais, comme toujours, le charme opère et on se laisse emporter dans le Paris des impressionnistes, de Proust, de Pasteur et de Marie Curie (entre autres guest stars), magnifié par de superbes décors photographiques. À voir en famille.