Oubliez Pokemon Go, Candy Crush et autres Clash of Clans. Le jeu du moment, c’est Fortnite. Si t’as pas encore joué à Fortnite Battle Royale, t’as raté ta vie! À tout moment du jour et de la nuit, plus de 3 millions de joueurs s’y castagnent allégrement. Et au moins autant regardent les parties des autres sur les plateformes vidéo qui les diffusent. Rien ne présageait pourtant un tel engouement lorsque le jeu d’Epic Games est sorti sur PC et consoles. Fortnite était un jeu de tir fun et sympa, certes, mais pas de quoi faire de l’ombre aux blockbusters du genre. Et puis quelqu’un, chez Epic Games a eu l’idée du siècle: «Si on créait un mode Battle Royale gratuit?». «Pourquoi pas? ont dû se dire les boss. Ca servira de vitrine au jeu». Sauf que la vitrine est devenue le jeu. D’un coup, tout le monde a voulu jouer à Fortnite.
Univers cartoonesque
Pourquoi un tel engouement? La gratuité y est sans doute pour beaucoup. Ceux qui hésitaient à télécharger le jeu en se demandant si ça leur plairait se sont aperçus que c’était facile de jouer à Fornite et très amusant, même si on n’est pas un caïd des jeux de tir. Non content d’être gratuit, Fortnite BR est beau et ne bugge pas, contrairement à beaucoup de jeux en accès libre. Mais lorsqu’on interroge les joueurs, ce qui les fait vraiment kiffer , c’est le mode Battle Royale. 100 joueurs sont lâchés sur la même carte et s’affrontent jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Ca défouraille dans tous les sens et ça va très vite! Pas le temps de s’ennuyer. Pour survivre, il faut être rapide, adroit et maîtriser les techniques de construction et de destruction qui font l’originalité du jeu. L’autre atout de Fortnite, c’est l’humour. On évolue dans un univers cartoonesque qui tranche avec le réalisme sombre de la plupart des FPS. Dans Fortnite, par exemple, on célèbre ses victoires par de petites chorégraphies rigolotes. Lorsque des stars du football, comme Antoine Griezmann, ont commencé à les refaire sur les stades, on a compris que le phénomène était en marche. Le lancement de la version mobile IOS (bientôt Android) n’a fait que l’accentuer.