Je me souviens d'une chanson ancienne où le superficiel prenait le pas sur les sujets graves de l'époque. Frous frous, frous frous qu'elle chantait la dame …

Du reste, je ne sais pas comment vous expliquer cette manière que l'on a nous autres, braves gens, à tenter d'exprimer à l'autre tout le bien que l'on pense de lui …
Ou du moins essayer.

Je me rappelle que "dans le temps" on était là, tous à table autour du patriarche, et il n'y en avait pas un pour tenter de rouspéter, avoir à redire sur le menu de son assiette ou sur son mal-être au quotidien ...
Certes, il y avait le respect de l'autorité mais aussi, c'est vrai, le peu d'envie de se faire moucher ou de prendre une raclée qui nous servira de leçon pour toute la vie …

Aujourd'hui, tout a bien changé ici ou là …
Personne, non, pas vraiment quelqu'un qui puisse nous donner l'exemple à suivre ...

L'arrivée des futures élections permet , ainsi, à nos chers élus de promouvoir à la fois la mauvaise foi, les injures, les promesses illusoires et quelques règlements de comptes.
Eh oui, tout comme des gamins dans une cour d'école, des noms d'oiseaux et des quolibets fleurissent dans les médias et dans certains tracs assassins ...

Certes, il n'y a pas mort d'homme ; on ne prend pas soin de sortir la sulfateuse mais c'est tout comme … De la dentelle, je vous dis …

Mais, à voir les modèles de respect que ces futurs élus nous proposent, on peut comprendre les dégâts que l'on peut voir, ici ou là, dans certaines familles …

Alors oui, elle est loin aujourd'hui notre insouciance d'antan et cette envie de douceur, de tendresse et, pourquoi pas aussi, de frous frous ...


Mars 2014