Vizitante la diversajn spacojn kaj blogojn de esperantistoj en Ipernity, mi trovis aludon al la ejo de Orban. Mi do iris skribi la jenon (mi atendas por vidi ĉu ĝi estos publikigita):

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Pour ceux et celles qui ne comprennent ni le polonais ni l'espéranto, voici la version française de la contibution 115 de Przemyslaw Wierzbowski sur le site de Léonard Orban, d'abord traduite en espéranto par Remush (119)

Comme d'habitude, M Orban a régalé ses sujets de sottises, même s'il était vrai que selon ses assertions le mot "freins à tambours" n'existait pas en espéranto. De toutes façons la lettre est un recueil des divagations de M Orban, auxquelles, sur ce forum, un certain Henri Masson a bien répondu, en analysant les assertions incultes de Orban.
Ce n'est pas du tout l'introduction d'une langue internationale qui est une utopie; les statistique de l'Union Européenne montrent clairement que l'utopie est de croire en une Europe dans laquelle tous les citoyens parleraient couramment au moins trois langues nationales.
Il suffit de ce fait pour illustrer l'utopie de M Orban : que dans cette petite fenêtre, je peux écrire n'importe quoi [en polonais ou en espéranto], et notre "maître" en multilinguisme ne comprendra rien (cependant il est possible que soit assis près de lui un des traducteurs luxueusement payés, pour lesquels nous dépensons chaque année des millions d'euros. Voilà la solution du problème, selon notre cher polyglotte
Bien qu'il ne s'intéresse certainement pas trop à l'opinion des gens, ce que des articles de la gazette "Feuille libre" prouvent, Ornba refuse des interviews téléphoniques, n'a pas de temps pour des rendez-vous, répond à nos questions en ligne par des échappatoires, se servant comme d'habitude de dogmes pseudolinguistiques au lieu d'arguments.
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Le post de M Wierzbowski n'était guère courtois, mais je comprends sa colère... elle est saine, car elle participe d'une indignation justifiée.
M Orban ne peut pas ___NE PEUT PAS__ pas ignorer le rapport Grin, qui démontre exactement __le contraire__ de ses assertions: d'après Grin, introduire l'espéranto entraînerait de grandes économies, et l'investissement serait minime...
cisad.adc.education.fr/hcee/documents/rapport_Grin.pdf
et aussi, plus court: www.unige.ch/eti/recherches/groupes/elf/publications/publications-recentes/couts_justice_ling_ue.pdf

Remarque de la traductrice bénévole des posts 115 et 119: moi, le multilinguisme, je le vis ----vraiment---, puisque mes langues scolaires étaient anglais et italien, que j'ai appris l'espagnol en autodidacte, puis l'espéranto, un peu d'allemand, et que je suis en train d'apprendre le polonais... Les deux posts dont vous trouvez ci-dessus la traduction vont m'être d'ailleurs très utiles pour travailler mon polonais...
Alors je pense que cela me donne __le droit__ de dire (également de par mon expérience d'enseignante en école élémentaire) que ---seule une infime partie--- de la population mondiale peut atteindre ne serait-ce qu'un véritable bilinguisme. Quant au tri-, quadrilinguisme, il ne peut être que de façade, ou alors réservé à des "élites".N'importe quel enfant de dix ans comprendrait cela. Mais nos "décideurs sont trop endoctrinés par un mythe auquel ils finissent (peut-être???) par croire. En attendant, le leurre du pseudo "multilinguisme" a pour conséquence toujours plus d'anglais.
Quand on veut tuer une idée, on fait une commission, pour faire taire les demandes.
Le but ultime de ceux qui sont aux manettes dans l'Union ne serait-il pas, consciemment ou non, de tenir éloignés des décisions ces citoyens rétifs qui risquent de ne pas voter "comme il faut"???
Ce site a-t-il une autre valeur que de faire étalage de "bonnes intentions", dont on sait par ailleurs que l'enfer en est pavé?
A Leonard Orban de nous le prouver... en ne frappant pas d'ostracisme les prises de position de Reinard Selten, Umberto Eco, Albert Jacquard, et même du professeur d'économie François Grin (dont le rapport de septembre 2005 fut carrément enterré par les instances françaises) pour ne citer que quelques soutiens de l'espéranto.
Que sait le grand public de tout cela? RIEN parce qu'il n'est pas informé, ou mal informé.
Il faut que ce soit un Japonais qui paie des pages de publi-information dans Le Monde pour que le débat finisse peut-être par arriver au jour! Quelle honte!!!