Signification de la fête de Lailat al Qadr La nuit du destin

C'est la nuit ou l'ange Gabriel est descendu receler à Mohammed la parole d'Allah. Célébration de la révélation du Coran à Mohammed. La nuit de Lailat al Qadr, la nuit du destin, est la plus sainte nuit de l’année. La nuit du destin a lieu pendant les dix derniers jours du mois de Ramadan, souvent le 27ème jour.



Noms de la fête Elle est appelée Aïd el Seghir, Aid Es-Seg Hir (petite Fête) dans les pays du Maghreb, le mot Aïd signifie fête. Korite en Afrique de l'ouest, Seker Bayram (fête des friandises ou du sucre) en Turquie, Petit Bayram (petite fête) en Égypte, Eidul Fitr à l'île de la Réunion, Date de la fête Id al-Fitr Aïd el Seghir Korite Seker Bayram 8 ou 9 août 2013. Signification de la fête Id al-fitr Aïd el Seghir Korite Seker Bayram est la seconde des grandes fêtes musulmanes. Elle a lieu à la fin du ramadan, c'est la fête de la rupture du jeûne qui marque le début de trois jours de réjouissance.


Célébration de la fête Id al-Fitr Id al-fitr Aïd el Seghir Korite Seker Bayram est une grande explosion de joie. Vêtus de nouveaux vêtements, on se réunit pour la prière tôt le matin à la mosquée. A midi, on partage un repas festif avec la famille, les voisins et les amis. On offre des cadeaux aux enfants et on échange des cadeaux. La tradition veut que les enfants portent des vêtements neufs. On s'acquitte de l'aumône légale aux pauvres (la zakât). Dans de nombreux pays, on se rend au cimetière sur la tombe de ses proches et on célèbre les morts dans la joie.


Takchita du Ramadan



Message du pape François aux musulmans pour la fin du Ramadan (Aïd al-Fitr)
Rédigé par Pape François | Lundi 5 Août 2013
C’est pour moi un grand plaisir de vous saluer alors que vous célébrez ‘Id al- Fitr’ concluant ainsi le mois de Ramadan, consacré principalement au jeûne, à la prière et à l’aumône. Il est désormais de tradition qu’en cette occasion le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux vous adresse un Message de vœux, accompagné d’un thème en vue d’une réflexion commune. Cette année, la première de mon Pontificat, j’ai décidé de signer moi-même ce Message traditionnel et de vous l’envoyer, chers amis, comme expression d’estime et d’amitié envers tous les musulmans, spécialement envers leurs chefs religieux. Comme vous le savez, lorsque les cardinaux m’ont élu Évêque de Rome et Pasteur universel de l’Eglise catholique, j’ai choisi le nom de « François », un saint très célèbre qui a si profondément aimé Dieu et chaque être humain au point d’être appelé le «Frère universel». Il a aimé, aidé et servi les nécessiteux, les malades et les pauvres ; en outre il a eu un grand souci de la sauvegarde de la création. Je suis conscient que les dimensions de la famille et de la société sont particulièrement importantes pour les musulmans pendant cette période, et il vaut la peine de noter qu’il y a des parallèles avec la foi et la pratique chrétiennes dans chacun de ces domaines. Cette année, le thème sur lequel je voudrais réfléchir avec vous et également avec tous ceux qui liront ce message, c’est un thème qui concerne à la fois musulmans et chrétiens : il s’agit de la promotion du respect mutuel à travers l'éducation. Le thème de cette année entend souligner l’importance de l’éducation en fonction de la manière où nous nous comprenons les uns les autres sur la base du respect mutuel. « Respect » signifie une attitude de gentillesse envers les personnes pour lesquelles nous avons de la considération et de l’estime. « Mutuel » exprime un processus qui, loin d’être à sens unique, implique un partage des deux côtés. Ce que nous sommes appelés à respecter dans chaque personne, c’est tout d’abord sa vie, son intégrité physique, sa dignité avec les droits qui en découlent, sa réputation, son patrimoine, son identité ethnique et culturelle, ses idées et ses choix politiques. C’est pourquoi nous sommes appelés à penser, à parler et à écrire de manière respectueuse de l’autre, non seulement en sa présence, mais toujours et partout, en évitant la critique injustifiée ou diffamatoire. À cette fin, la famille, l’école, l’enseignement religieux et toutes les formes de communications médiatiques jouent un rôle déterminant. Pour en venir maintenant au respect mutuel dans les relations interreligieuses, notamment entre chrétiens et musulmans, ce que nous sommes appelés à respecter c’est la religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles et ses valeurs. C’est pour cela que l’on réservera un respect particulier aux chefs religieux et aux lieux de culte. Quelles-sont douloureuses ces attaques perpétrées contre l’un ou l’autre de ceux-ci! Il est clair que, quand nous montrons du respect pour la religion de l’autre ou lorsque nous lui offrons nos vœux à l’occasion d’une fête religieuse, nous cherchons simplement à partager sa joie sans qu’il s’agisse pour autant de faire référence au contenu de ses convictions religieuses. En ce qui concerne l’éducation des jeunes musulmans et chrétiens, nous devons encourager nos jeunes à penser et à parler de manière respectueuse des autres religions et de ceux qui les pratiquent en évitant de ridiculiser ou de dénigrer leurs convictions et leurs rites. Nous savons tous que le respect mutuel est fondamental dans toute relation humaine, spécialement entre ceux qui professent une croyance religieuse. C’est n’est qu’ainsi que peut croître une amitié durable et sincère. Recevant le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le 22 mars 2013, j’ai affirmé : « On ne peut vivre des liens véritables avec Dieu en ignorant les autres. Pour cela, il est important d’intensifier le dialogue entre les différentes religions, je pense surtout au dialogue avec l’islam, et j’ai beaucoup apprécié la présence, durant la messe du début de mon ministère, de nombreuses autorités civiles et religieuses du monde islamique ». Par ces mots, j’ai voulu souligner encore une fois la grande importance du dialogue et de la coopération entre croyants, en particulier entre chrétiens et musulmans, ainsi que la nécessite de renforcer cette coopération. C’est avec ces sentiments que je réitère l’espoir que tous les chrétiens et les musulmans soient de véritables promoteurs du respect mutuel et de l’amitié, en particulier à travers l’éducation. Je vous adresse, enfin, mes vœux priants pour que vos vies puissent glorifier le Très-Haut et apporter la joie autour de vous.

Bonne fête à vous tous !