Je n'évoquerai ici que le simple point de vue du photographe,

ce "voyeur" impénitent qui trouve avec le "sujet" qu'il a choisi

un "objet" qui se prête à son regard pénétrant.

Le "point de vue" du modèle est, d'une certaine façon, celui

de l'exhibition librement consentie, à moins que l'image ait été

dérobée honteusement.

Ce qui n'est pas le cas, entre adultes consentants.

Ainsi ce tisse une relation très particulière, nécessairement

complice :


"J'aime que tu me regardes et que tu me trouve belle ou bel, ainsi

je me sens conforté(e) dans l'image que tu as de moi qui n'est pas

moi, mais la projection de ton désir sur ma personne et qui me

ravit!"


L'intimité de la relation est d'une certaine façon confortée et peut

se poursuivre bien autrement...


Mais ceci est une toute autre histoire que je laisserai à chacun(e)

la liberté d'imaginer .