Suite.......Il attrapa la grande serviette blanche qui lui avait été remise, ....



et il se frictionna le dos avec, puis il décida de se raser de prêt, sa barbe était en effet très épaisse, cela ne prit que quelques minutes, il s’habilla rapidement, jeta un regard sur son réveil : il était resté plus de trois-quarts d’heure sous la douche, cela ne lui était pas arrivé depuis une éternité.




IL lui fallait maintenant aller voir un peu le village, si village il y avait. Il sortit de sa chambre, donna un tour de clé, la mit dans sa poche et repassa devant le café, il y avait deux voitures de garer le long du trottoir et quelques clients qui avaient l’air de prendre l’apéritif, par la porte grande ouverte l’on pouvait entendre quelques conversations animées et il reconnut la voix de la patronne qui s’affairait derrière son comptoir.



Les douze coups de midi ne tardèrent pas à résonner du clocher de l’église voisine. Une église qui à première vue n’avait aucun signe particulier, si ce n’est l’état de vétusté de sa toiture qui aurait certainement besoin d’être refaite afin d’éviter tout accident.


Il continua son chemin, passa devant plusieurs anciennes boutiques transformées en logement et il se dirigea vers ce qui lui semblait être la grande place du village. Il devait y avoir eu, à une certaine époque une population très dense dans ce village, alors qu’aujourd’hui comme un peu partout en province il ne reste que des personnes âgées ou alors des « retour à la terre » comme ils disent. Des jeunes qui ont quitté la ville à cause des conditions difficiles de vie, sans argent et sans travail.


Très vite il s’aperçut qu’il sortait déjà du village, à l’opposé de la petite route qui l’y avait amenée. Il passait devant un grand mur de pierres, recouvert par endroit d’une épaisse couche de lierres, puis plus loin par un vieux portail rouillé il aperçut au bout d’une allée quelques vieilles tombes : c’était le cimetière . Il fit encore cinq cent mètres et s’apercevant de la chaleur qui régnait sur cette route décida de retourner au village. Il avait une idée derrière la tête et surtout une faim qui commençait à lui tenailler l’estomac.


N’avait-il pas aperçu au fond de la place quelques tables dressées sous une tonnelle de fleurs, à coté de deux vieux platanes plus que centenaires.


Il se dirigea directement vers cet endroit en pensant qu’il pourrait certainement y manger quelque chose. Un petit panneau à droite de l’entrée indiquait simplement : restaurant, menu du jour ; au dessus, en vieilles lettres de fer forgé toutes rouillées : AU JASMIN BLEU . Une bonne odeur de cuisine et de fleurs se mélangeait dans l’air et plus Luc s’approchait plus il commençait à rêver . Il s’assit sur une chaise de rotin qui semblait être là attendant une seule chose, comme s’offrir à lui, parmi les chaises de jardin qui semblaient être repeintes de neuf, il faut dire que le printemps avait eu l’air d’enjoliver toute cette terrasse.





Et bien sûr à suivre tout l'été....ici même....!!!!



à bientôt.



Danilo.